Éviter le Venezuela tandis que la crise divise

Juan Guaidó lors d’un rassemblement

Mercredi, Juan Guaidó s’est autoproclamé président du Venezuela. Guaidó, un ingénieur de 35 ans, est en tête du parti d’opposition et siège à l’assemblée nationale depuis 2015. L’armée vénézuélienne, le Canada, les États-Unis et plusieurs pays d’Amérique Latine ont rapidement endossé la nouvelle. Guaidó s’oppose férocement à Nicolas Maduro, président du Venezuela depuis 2013.

La crise économique et politique s’est aggravée le 10 janvier lors de la réinvestiture de Maduro, suite à une élection dite illégitime par l’opposition et par plusieurs autres pays. 26 personnes sont mortes lors de protestations depuis lundi.  

Donald Trump fut un des premiers à reconnaître l’annonce de Guaidó. Le Brésil, la Colombie, l’Argentine et le Canada ont vite suivi. Maduro a donc fermé l’ambassade du Venezuela aux É-U.

La Russie de Vladimir Poutine a exprimé son soutien Nicolas Maduro, le « président légitime ». Cuba, la Chine, le Mexique et la Turquie se sont aussi rangés de ce côté.

L’UE, l’Onu, la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne, eux, procèdent prudemment. Ils n’ont pas pris position et ils appellent tous à de nouvelles élections.

Le gouvernement canadien urge ses citoyens à éviter tout voyage non essentiel, tandis que la crise se perpétue. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, dénonce la décision de Trudeau de suivre Trump, « particulièrement en raison de ses antécédents d’interférence et de choix d’intérêt personnel dans la région. »

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Arianne Deschênes
Arianne a eu l'occasion de parcourir l'Europe avec sa famille, avant même d'apprendre à écrire. À ce jour, sa passion du voyage est bien ancrée et la pousse vers l'aventure. Elle termine présentement un diplôme en communication à l'Université de Montréal, ville qu'elle habite depuis une décennie.