Confirmé: tourisme Mexique ferme 18 bureaux sur 21

Le Comité de la promotion du tourisme du Mexique tous sauf trois de leurs vingt-et-un bureaux internationaux, et a redirigé son budget de près de 300 millions vers la promotion du tourisme récepteur et vers la construction d’un chemin de fer le long de la péninsule du Yucatán. 

Alfonso Sumano Lazcano, chef du bureau New-yorkais du comité du tourisme a confirmé lundi la rumeur qui circulait depuis des mois. 

« Consejo (de Promocion Turistica de Mexico) ferme définitivement, » dit-il. « Ce sera quelque chose de différent. »

Toutefois, nous ne savons pas précisément de quoi s’agira le remplacement. 

Pendant ce temps, dit-il, les bureaux de New York, de Tokyo et de Berlin seront retenus avec un minimum de personnel, mais il demeure incertain si ces bureaux resteront ouverts ou si ces endroits deviendront une filiale des ambassades dans ces pays.  

Plusieurs choses sont laissées en suspens, dit Sumano, jusqu’à ce qu’une nouvelle loi change la manière dont la taxe d’entrée de 15$ est allouée. 

Présentement, 70% de ces fonds sont réservés au comité du tourisme, pour financer des promotions. Environ 10% sont alloués à l’immigration, et les derniers 20% vont à Fonatur, l’organisation chargée de financer le développement de l’infrastructure touristique, incluant le train Maya qui est prévu afin de relier les destinations touristiques et les villages situées au long de la péninsule Yucatán. 

Sumano n’a pas dévoilé combien d’employés ont perdu leurs emplois. Il a dit, par contre, que le bureau travaillait présentement sans budget. Sumano et d’autres acteurs du secteur hôtelier et du tourisme travaillent à convaincre le nouveau gouvernement de l’importance de continuer à promouvoir le tourisme entrant au Mexique, même si c’est à moindre échelle.  

« Nous n’avons pas besoin de 21 bureaux au monde, » dit-il. « Nous n’avons pas besoin d’un grand bureau à Mexico… Ce que ces gens ne comprennent pas, c’est l’importance des bureaux internationaux dans un marché compétitif. »

« Dans quelques années, lorsque le nombre de voyageurs commencera à diminuer par manque de promotion, ils vont réaliser que les fonds diminueront aussi. C’est logique, mais il semble qu’il y ait peu de logique là-bas. »

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Arianne a eu l'occasion de parcourir l'Europe avec sa famille, avant même d'apprendre à écrire. À ce jour, sa passion du voyage est bien ancrée et la pousse vers l'aventure. Elle termine présentement un diplôme en communication à l'Université de Montréal, ville qu'elle habite depuis une décennie.