(Tour Hebdo) Depuis la publication des résultats de l’élection présidentielle le 21 octobre dernier, le pays s’est embrasé. La prudence est de mise face aux violences.
Le Chili n’est pas le seul pays d’Amérique latine en proie à de fortes tensions sociales. En Bolivie, l’élection présidentielle, dont les résultats ont été publiés le 21 octobre dernier, crée des remous depuis plus de deux semaines. Le président sortant Evo Morales a en effet été réélu dès le premier tour pour un quatrième mandat, un résultat contesté par ses opposants qui l’accusent de fraude.
Dans la plupart des grandes villes boliviennes, des manifestations ont ainsi lieu, « parfois accompagnées d’affrontements » comme l’explique le quai d’Orsay dans une dernière minute publiée sur son site Conseils aux Voyageurs. Les scènes de guérilla urbaine se multiplient dans les rues des grandes villes, notamment la capitale La Paz, expliquent nos confrères de RFI. « C’est dans la ville de Cochabamba que le conflit a été le plus brutal. On compte une soixantaine de blessés et un mort, du côté des opposants [au président réélu, NDLR]. C’est le troisième décès provoqué par le conflit post-électoral qui dure depuis maintenant plus de deux semaines. » (Lire l’article)