(L’Echo Touristique) Suite à la faillite de Thomas Cook, les professionnels français du voyage sont quasi unanimes : il faut réformer nos rouages afin de mieux protéger les entreprises et leurs clients. Selon quelques acteurs du marché, le mécanisme mis en place par le Québec est idéal pour affronter des faillites en limitant la casse. Est-il vraiment un modèle pour la France ? Nous avons enquêté pour répondre à cette question.
Îlot de sérénité dans la tempête Thomas Cook, l’industrie touristique québécoise bénéficie depuis quinze ans de solides outils pour prévenir les faillites et, si besoin, limiter les dégâts. Outre-Atlantique, la profession ne tremble donc pas. Pas même à l’idée d’une faillite qui frapperait un acteur majeur du Québec. « Ce n’est pas normal qu’une entreprise comme Thomas Cook se retrouve avec des dettes aussi importantes, on ne verrait pas ça ici ! », assure Paul Arseneault, titulaire de la Chaire de Tourisme Transat à l’université du Québec à Montréal. Quant aux conséquences d’une défaillance majeure, elles seraient de toute évidence différentes. (Lire l’article)