(La Presse) Le suédois n’est peut-être pas la langue de prédilection du milieu de l’aviation, mais n’importe quel dirigeant de compagnie aérienne sait probablement ce que signifie l’expression « flygskam ».
Flygskam — ou « honte de vol » en suédois — est une tendance environnementale qui met en évidence l’empreinte carbone du secteur aérien. Cette tendance en plein essor exerce une pression sur les transporteurs canadiens pour qu’ils réduisent les émissions de gaz à effet de serre tout en gérant le coût de la culpabilité de leurs passagers.
À lire aussi :
IATA contre-attaque (enfin) face à la honte de prendre l’avion
« Il semble qu’un bouton ait été tourné, souligne un expert du secteur aérien, Seth Kaplan. Pendant un certain temps, il y a eu cette reconnaissance très lente de l’urgence [de la situation], puis au cours de la dernière année, tout cela a vraiment été mis en lumière — aidé par Greta Thunberg. » (Lire l’article)