(La Presse) Les grandes compagnies aériennes du Canada se trouvent en relative bonne position alors qu’elle entrent dans la tempête financière déclenchée par la pandémie de COVID-19, mais les acteurs régionaux pourraient trouver plus difficile de rester à flot, estiment des experts.
Air Canada, qui a annoncé la mise à pied de plus de 5100 agents de bord et la suspension de la plupart de ses vols à l’étranger d’ici la fin du mois, dispose d’un coussin de 7,3 milliards, plus imposant que celui du transporteur le plus rentable aux États-Unis, Delta Air Lines.
WestJet Airlines a réduit de moitié sa capacité intérieure et annulé toutes ses vols outre-mer et aux États-Unis pendant 30 jours. La ligne aérienne a dégagé des profits trimestriels pendant 14 années consécutives, à l’exception d’un trimestre en 2018. Elle est maintenant à l’abri du jugement du marché boursier, depuis son acquisition par Onex, en décembre, et sa radiation de la Bourse de Toronto.
Des dirigeants et des lobbyistes font quotidiennement pression à Ottawa pour obtenir une aide. Alors que le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un programme de 82 milliards pour aider les Canadiens à surmonter la nouvelle éclosion de coronavirus, aucun des fonds annoncés n’est, jusqu’à présent, spécifiquement réservé aux lignes aériennes. (Lire l’article)