(La Presse) Plus de 50 personnes peuvent se trouver assises à moins de 2 m d’un individu infecté à la COVID-19 dans un avion. Pourtant, constructeurs et transporteurs assurent que les risques de transmission sont faibles et, à défaut d’une conclusion ferme pour le moment, plusieurs indices semblent leur donner raison.
« L’avion a plus de chances d’être sécuritaire qu’une salle d’attente ou un bureau normal », estime Étienne Robert, professeur à Polytechnique Montréal et spécialiste, entre autres, de la propagation des pathogènes par aérosols.
C’est aussi, peut-être sans grande surprise, l’opinion des constructeurs Airbus et Embraer, de même que celle de l’association internationale qui regroupe les transporteurs aériens, l’Association internationale du transport aérien (IATA). Tous ont publié au cours des derniers jours des informations en ce sens.
L’essentiel des arguments repose sur la circulation d’air à bord d’un appareil. Celle-ci n’a pas été conçue spécialement pour restreindre la propagation des virus, mais elle a cet effet, ce qui constitue un coup de chance, admet Jean-Brice Dumont, chef de l’ingénierie du géant Airbus. (Lire l’article)