Air Transat signe le premier accord de commercialisation de carburant d’aviation durable au Canada

Air Transat et le consortium SAF + sont fiers d’annoncer la signature du premier accord de commercialisation de carburant d’aviation durable (SAF) au Canada.

Il s’agit d’un moment historique pour l’industrie aéronautique canadienne puisque pour la première fois, une compagnie aérienne commerciale canadienne a accepté de travailler main dans la main avec un développeur de carburant propre pour réduire son empreinte environnementale. Cet accord constitue un élément important de la stratégie de d’Air Transat pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie aérienne. Air Transat est tellement convaincue que l’avenir du SAF sera une priorité pour l’industrie aéronautique que l’entreprise s’est engagée à acheter une part importante de la future production de carburant d’aviation durable de SAF+.

« Nous nous engageons à offrir à nos clients une expérience de voyage à faible empreinte carbone, tout en respectant nos obligations environnementales », a déclaré Jean-François Lemay, président-directeur général d’Air Transat.

« Nous sommes heureux de travailler avec l’équipe environnementale d’Air Transat. Il faut des gens qui ont une vision pour s’investir dans ce projet, et Air Transat y a cru dès le premier jour et n’a jamais cessé de soutenir cette formidable démarche », déclare Jean Paquin, président et chef de la direction du Consortium SAF+.

Le Consortium SAF+ est en train de finaliser la fabrication d’une usine pilote dans l’Est de Montréal pour fabriquer du kérosène à partir de dioxyde de carbone (CO2). Le procédé consiste à capturer le CO2 produit par les grands émetteurs industriels et à le convertir en carburant synthétique pour avions d’affaires en utilisant un procédé appelé Fisher Tropsch (FT). On estime que le kérosène SAF+ aura une empreinte carbone 80 % inférieure à celle du kérosène classique.

« Capturer le CO2 qui aurait autrement été libéré dans l’atmosphère et lui donner une seconde utilisation fait sens », déclare Keith Lawless, directeur principal, Environnement, SEQE et projets stratégiques chez Air Transat. «Non seulement vous réduisez votre empreinte, mais vous obtenez également une réduction substantielle des GES, ce qui aide le Québec et le Canada à atteindre leurs objectifs en matière de changement climatique ».

« La demande de SAF dans le secteur de l’aviation va presque doubler chaque année pendant les 30 prochaines années. Ainsi, des solutions telles que la production de SAF à Montréal placeront le Québec sur la carte du monde tout en fournissant de bons emplois pour l’avenir », déclare Alexandru Iordan, directeur technique de SAF + Consortium.

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