Air Transat effectue ses deux premiers vols de livraison avec un mélange de carburant durable

Air Transat effectue aujourd’hui et demain ses deux premiers vols de livraison propulsés par un mélange kérosène contenant 10 % de carburant d’aviation durable (SAF), une première pour la compagnie canadienne.

C’est également une première pour l’usine d’Airbus à Hambourg qui produit ces appareils puisque, jusqu’à aujourd’hui, la livraison avec du SAF était proposée uniquement aux clients d’Airbus à ses usines de Toulouse, en France, et de Mobile, en Alabama, aux États-Unis. Le premier appareil a décollé à 14 h 04 (heure locale) de l’Aéroport de Hambourg-Finkenwerder (XFW) et atterrira autour de 16 h (heure locale) à l’Aéroport international Montréal-Trudeau (YUL). Le second prendra son envol le lendemain, le samedi 18 juillet.

« C’est un honneur pour nous et une marque de confiance d’Airbus d’être, conjointement avec AerCap, son premier client à profiter de cette nouvelle option de livraison à son usine Hambourg, a déclaré Jean-François Lemay, président-directeur général. Cette initiative s’inscrit dans notre volonté de réduire notre propre empreinte carbone tout en participant à l’atteinte des ambitieux objectifs de décarbonisation de l’industrie aérienne. »

« La durabilité et l’efficacité sont essentiels pour nos clients et pour Airbus. Les progrès effectués en matière de carburant durable joueront un rôle important dans la réduction de l’empreinte écologique de l’industrie aéronautique, a déclaré Christian Scherer, directeur commercial d’Airbus. Nous prenons des engagements concrets afin de contribuer à un avenir éco responsable pour l’aviation en utilisant du carburant durable sur des vols de livraison avec des partenaires tels qu’AerCap, et Air Transat qui pilote l’appareil sans escale entre Hambourg et son port d’attache canadien. »

« Nous sommes très heureux de participer à cette étape historique avec nos partenaires Airbus et notre client de longue date Air Transat, et ainsi les appuyer dans la réalisation de leurs ambitions de croissance durable, a déclaré Philip Scruggs, président et directeur commercial d’AerCap. L’A321neoLR permettra à Air Transat de réaliser d’importantes économies de carburant tout en réduisant l’impact de ses activités sur l’environnement. »

Les deux vols de livraison sont carboneutres puisque la partie de kérosène fossile a été compensée par l’achat de crédits carbone. « Nous sommes fiers d’être le premier transporteur canadien à effectuer des premiers vols neutres en carbone, et nous allons continuer allons continuer à poursuivre notre engagement à offrir à nos passagers une expérience de voyage qui tient compte de notre empreinte environnementale », a poursuivi M. Lemay.

Produit par le procédé de valorisation des esters hydrotraités et acides gras (HEFA) par Neste et fourni par AirBP, le carburant durable des deux vols est certifié par l’International Sustainability and Carbon Certification (ISCC) et répond aux exigences de durabilité de la directive sur les énergies renouvelables de l’Union européenne.

Sur le plan environnemental, la collaboration entre Air Transat et Airbus est de longue date et fructueuse. Depuis ses tout débuts, le service Environnement d’Air Transat a mis en œuvre, avec le soutien technique de l’équipe d’Airbus, plusieurs projets qui visent à améliorer le rendement du carburant et la gestion environnementale des opérations aériennes et des installations, notamment son programme de gestion du carburant et sa certification ISO14001.

Ces deux appareils, qui sont les 5e et 6e Airbus A321neoLR qu’Air Transat intègre à sa flotte, font partie d’un accord avec AerCap pour la location à long terme de 17 A321neo (16 en version LR). De nouvelle génération, ces aéronefs consomment 15 % moins de carburant que la génération précédente d’appareils Airbus.

Air Transat a annoncé récemment une autre initiative importante en matière de SAF. Le transporteur a conclu une entente avec le Consortium SAF +, de Montréal, pour l’achat d’une grande partie de sa production de carburant durable, qui sera fabriqué à partir du CO2 produit par les grands émetteurs industriels. En utilisant un procédé appelé Fischer Tropsch (FT), le CO2 sera capturé et converti en carburant synthétique pour avions qui, estime-t-on, aura une empreinte carbone 80 % inférieure à celle du kérosène traditionnel.

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