La Presse – Simon Chabot signe un article portant sur le passeport vaccinal, qui permettrait aux voyageurs immunisés contre la Covic-19 de se déplacer partout dans le monde.
Un excellent moyen d’oublier les quarantaines? Il semble être encore trop tôt pour le mettre en place, sans compter ses effets néfastes pour certains. Résumé des explications.
L’Islande a été le premier pays à sauter dans le train du passeport vaccinal, à la fin de janvier. Ceux qui ont reçu là-bas leurs deux doses de vaccin peuvent demander un certificat numérique dans le but, a annoncé le gouvernement de ce pays d’à peine 365 000 habitants, d’éviter la quarantaine en voyageant à l’étranger. Mais seule l’Islande reconnaît pour l’instant la validité de son document électronique.
Pourquoi donc si peu d’enthousiasme pour une solution qui rouvrirait les frontières ? « L’enjeu en ce moment, c’est qu’on ne peut pas dire qu’une personne vaccinée n’est pas contagieuse, confiait Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, au journaliste. Et il faut aussi tenir compte des variants en circulation pour lesquels les vaccins semblent moins efficaces. L’Afrique du Sud vient de suspendre les injections du vaccin d’AstraZeneca, qui ne contre pas le variant présent là-bas. »
Le Canada préfère la vaccination
Certains pays comme le Canada s’opposent toutefois à l’adoption d’un passeport vaccinal pour relancer l’industrie du voyage. Simon Chabot relate que le premier ministre Justin Trudeau, interrogé le mois dernier sur la question, a dit redouter les conséquences discriminatoires de ce document pour ceux qui, comme les femmes enceintes, ne seraient pas vaccinés. « Je crains de créer des effets indésirables dans nos communautés », a déclaré M. Trudeau au cours d’une conférence organisée par Reuters.
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