Le 3 mars dernier, l’Association québécoise des spas a lancé ce cri du cœur : « les décisions politiques menacent notre industrie! »
Les propriétaires de spas ont déclaré être en furie et ont dénoncé « l’incohérence et la discrimination à l’endroit de leur industrie qui demeure fermée, et cela même en zone orange où de plus en plus d’allégements sont permis. »
Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a ajouté : « Alors qu’aucune éclosion n’a été recensée après avoir accueilli plus de 400 000 visiteurs l’été dernier et malgré les avis de la santé publique qui recommandaient leur ouverture l’automne dernier, les décisions politiques du gouvernement de maintenir la fermeture des installations de thermothérapie menacent une industrie qui contribue au bien-être physique et mental de 2 millions de Québécoises et Québécois chaque année. »
Ouverts presque partout ailleurs au Canada
On apprend que la quasi-totalité des provinces canadiennes aurait déjà autorisé la réouverture des spas, mais que la santé publique québécoise n’a toujours pas été en mesure de fournir une réponse claire quant à la raison qui justifie la décision de maintenir leur fermeture et jugée « aberrante » par l’association.
« Malgré les invitations des propriétaires à venir constater les mesures mises en place, les autorités de santé publique n’ont toujours pas accepté d’échanger avec les membres de l’Association qui souhaitent connaître la raison de cette injustice. Après avoir mis en place à grands frais un plan de mesures sanitaires approuvé par la santé publique, les propriétaires d’établissements enregistrent en ce moment des pertes de plusieurs millions de dollars par mois pour le maintien de leurs installations. »
Véronique Lemieux, présidente de l’Association québécoise des spas, déclare :
« Les propriétaires de spas attendent des réponses depuis des semaines et se butent sans cesse à des préjugés et idées préconçues malgré les invitations à venir constater la sécurité de l’environnement spa. L’incohérence dans l’application arbitraire des restrictions sanitaires vient encore plus étouffer des entreprises qui contribuent à la santé globale des Québécois. Encore une fois, pourquoi devons-nous demeurer fermés même en zone orange? »
Madame Lemieux conclut : « Notre industrie doit faire partie de la solution et pouvoir offrir rapidement ses services à une population qui, tout comme nous, est au bout du rouleau. »