Phuket devient projet pilote pour la Thaïlande

Phuket balnéaire, Thaïlande

Il faut un premier. Phuket a levé la main. La destination a accepté d’ouvrir sa machine touristique dans l’espoir d’incarner le modèle à suivre dans la relance du tourisme de la Thaïlande.

C’est le secteur privé touristique de Phuket qui a convaincu le secteur économique public du pays, chapeauté par le premier ministre Prayut Chan-o-cha, d’approuver la proposition.

Cette proposition indique qu’à compter du 1er juillet, tous les touristes internationaux vaccinés seront bienvenus à Phuket sans devoir se placer en quarantaine (qui devient obligatoire aujourd’hui 1er avril dans un format de sept jours).

À condition que…

Non pas la proposition mais le succès de ce projet reposera sur une condition : que 70 % de la population locale soit vaccinée.

Discrimination… positive?

L’élaboration du projet pointe différentes actions qui sont jugées essentielles à sa réussite. Et celles-ci sont discriminatoires.

Peut-on en vouloir à un agonisant de vouloir se remettre à respirer?

Toujours est-il que l’urgence de relancer le tourisme pour donner à manger aux coffres du pays et à la population locale a incité les autorités à pointer ce qui doit se faire :

– la vaccination doit être accélérée dans les provinces touristiques les plus importantes de la Thaïlande, comme Phuket et Samui

– 70 % de la population de ces secteurs doit être vaccinée entre le 15 avril et le 30 juin 2021

– la vaccination sera priorisée auprès des personnes travaillant dans les secteurs du tourisme et des services – précisé ici comme étant les employés des hôtels et des transporteurs aériens. L’objectif est de vacciner 1 million de ces personnes d’ici juin 2021

Phuket urbaine, Thaïlande

-le secteur privé pourra collaborer avec le gouvernement dans les démarches d’approvisionnement des vaccins auprès de sources autres que celles visées par les autorités publiques.

Les autorités du pays signalent également vouloir approuver très prochainement la Travel Pass (passeport numérique COVID) de l’IATA.

Article précédentAAVQ : invitation à un sondage pour la relance des agences
Prochain articleAvant/après Covid : que deviennent agents et clients?
Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.