En attendant la reprise : comment «meubler» son agenda?

Dossier spécial. Les programmes d’aide doivent être étudiés et les anciens dossiers clients doivent être gérés. Mais en attendant la prochaine réservation, comment meubler son temps?

Nous avons posé la question à Voyages En Direct.

« Pour nous, la pandémie a renforcé l’importance de nos quatre piliers de travail de base : avoir les agents les mieux formés, avoir les agents les mieux outillés, avoir les bons outils marketing et avoir les bonnes ententes avec les bons fournisseurs » expose Richard Villeneuve, président de VED. « On a continué ainsi, mais dans un cadre différent. »

Avancer des projets

« La pandémie n’a pas changé nos façons de faire; elle a ramené au centre des valeurs ce qu’on avait déjà. Et les projets en font partie. Durant cette pandémie, nous avons plus de temps devant nous et nous le prenons notamment pour poursuivre, prendre de l’avance et conclure des projets que nous avions dans le pipeline. On a le temps de s’y pencher. On en profite » souligne Monsieur Villeneuve.

Pour Voyages En Direct, au chapitre des projets, deux « bébés » ont vu le jour durant la pandémie : « on a mis en place le Canal Rêve, pour continuer de faire rêver les gens, et, depuis la semaine passée, la mise sur pied de conférences clients, explique Annick Dupuis, vice-présidente de VED. Les conférences sont toutes personnalisées et l’agent est présent, au bas de la conférence. Et nous avons mis sur pieds un système d’envois personnalisés après la conférence. »

« C’est du win-win parce que ça permet aux fournisseurs de faire de la promotion auprès des clients, ça permet aux clients d’avoir de l’inspiration et ça permet à l’agent d’avoir leur téléphone qui sonne dans leur agence. »

Faire de la formation

« Nous avons toujours misé sur la formation, mais en ce moment, nous le faisons un peu plus davantage » poursuit Monsieur Villeneuve.

« Avec la diversification de l’offre, notamment en raison de l’ajout des produits Québec et Canada, la formation prend toute son importance. Car mieux former, c’est positionner l’agent de voyages comme une alternative de plus en plus importante pour le client. »

« La formation a toujours été une force pour nous, car nous croyons que les agents qui sont les mieux formés sont les mieux outillés pour mieux conseiller leurs clients, ajoute Madame Dupuis. Nous misons également beaucoup sur la dynamique de mettre en contact les fournisseurs avec les agents. Car nous voulons que les fournisseurs puissent bien les former sur leurs produits. »

« Dans le même ordre d’idées, dans le cadre du programme PACME, au début de la pandémie, on avait fait autoriser une subvention pour permettre le développement d’un programme pour l’offre locale. C’est ainsi que tous nos agents ont eu une formation sur l’ensemble de l’offre. Nous avons travaillé avec les 22 régions du Québec et avec le Collège April-Fortier pour développer un cours de 50 heures sur le produit Québec. Le moment est parfait pour tout ça. »

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Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.