Le récent Sommet du G7 a mis le doigt sur la nécessité d’établir un ensemble de normes communes, disons bien communes, visant les voyages. Parce que si les uns ne procèdent pas comme les autres, on est foutus!
On semble également mal démarrés pour ceci : « le Canada demeure un cas particulier parmi ses pairs du G7, car il n’a pas encore annoncé un plan global de réouverture. Bien que les discussions à l’échelle internationale soient importantes, le Canada a besoin d’un plan distinct, et ce, dès maintenant » soulève la Table ronde canadienne du voyage et du tourisme, qui a suivi les ordres du jour du G7.
« L’alignement du G7 sur la certification internationale des vaccins prépare le terrain pour que le gouvernement annonce des politiques de voyage claires pour le Canada » stipule la Table ronde. Mais c’est pour quand?
La Table ronde sonne également l’alarme sur l’urgence :
-d’obtenir un plan national complet visant à rouvrir notre économie
-d’assurer la libre circulation des Canadiens d’un bout à l’autre du pays
-de rouvrir la frontière entre les États-Unis et le Canada
-de mettre en place un programme clair de certificat de vaccination afin de permettre aux voyageurs internationaux d’entrer au Canada.
Mais plus encore…
La Table ronde et tous les intervenants de l’industrie sont visiblement loin d’arriver au bout de leurs revendications. Car même le destin des voyageurs vaccinés est inconnu.
« Le gouvernement fédéral n’a pas encore publié de plan complet de réouverture pour les déplacements à l’étranger et au Canada, particulièrement en ce qui concerne l’admission des voyageurs étrangers entièrement vaccinés au Canada » soulève la Table ronde.
Dans un communiqué publié hier, la Table ronde partage ceci : « le communiqué des dirigeants a reconnu « l’importance pour l’économie mondiale de relancer en toute sécurité les voyages internationaux, par voie terrestre, aérienne et maritime, et des efforts multilatéraux déployés dans ce sens », et soulignait la nécessité d’établir « un ensemble de normes communes visant les voyages, notamment en ce qui touche l’interopérabilité et la reconnaissance mutuelle des applications numériques, les exigences en matière de dépistage, la reconnaissance du statut vaccinal, y compris les exemptions.
« Il faudra également établir des critères comparables pour déterminer dans quelles circonstances la mise en œuvre de mesures réactives peut s’avérer nécessaire ». Bien que les discussions à l’échelle internationale soient importantes, le Canada a besoin d’un plan distinct, et ce, dès maintenant. »
