Pourquoi la Suisse? Participer à la Course d’Air Canada, ça donne quoi? Faire fructifier sa participation à cette Course, vous avez des idées? La Suisse, c’est une destination attrayante comment?
Au fil des jours durant lesquels s’est déroulée la Course d’Air Canada, de Bâle à Lucerne et Engelberg, en Suisse – et qui a pris fin jeudi dernier, Open Jaw Québec a effectué un Vox Pop auprès des organisateurs et participants. Tour d’horizon.
Laura Fairweather, directrice de projet et relations avec les médias de Suisse Tourisme, basée à Toronto : « En période où tout va bien ou en période d’incertitude comme actuellement, le voyage et les relations d’affaires dans notre industrie reposent sur la confiance. Tout est basé sur ce facteur. L’accomplissement de cette Course d’Air Canada en Suisse, en ce moment, c’est une opportunité et un signal extraordinaires pour notre industrie. »
Fausto Zaina, directeur du Swiss Travel System : « Au Canada, les ventes des produits du Swiss Travel System ont enregistré une hausse de 253 % ces dernières années. Ces produits sont des incontournables et des valeurs sures pour tout voyage en Suisse. Vos clients peuvent prendre un repas à bord d’un téléphérique, aller sur les plus hauts sommets, monter leur vélo à bord d’un train, faire une croisière sur un lac, etc. C’est tout ça le Swiss Travel System, avec un seul billet. »
Daniel Egloff, directeur de Tourisme Bâle : « Un tiers des gagnants – sur 12 – d’un prix Pritzker Prize pour l’architecture sont à Bâle. C’est une preuve indéniable du potentiel et de l’attractivité de la ville de Bâle. »
Margrid Gôtz, guide multilingue (dont le français) pour Tourisme Bâle : « Pourquoi la ville de Bâle compte 40 musées pour une population de 200 000 habitants seulement? Parce que collectionner des objets précieux est une tradition de très longue date en Suisse. C’est d’ailleurs ici, au musée des Beaux-Arts de Bâle, où se trouve la plus ancienne collection d’œuvres au monde, qui remonte au 16ème siècle! »
Nino Montagnese, vice-président de Vacances Air Canada : « La tenue d’un événement comme la Course d’Air Canada en Suisse est d’une importance capitale parce qu’elle fait circuler des images déterminantes pour rassurer la clientèle voyageuse. Aussi, les conseillers en voyage passent à travers toutes les étapes du voyage, et cela leur permet de tester les mesures en place. C’est en expérimentant les choses qu’on peut mieux les expliquer.
« Nous devons reconstruire notre industrie. Et la meilleure façon pour y parvenir, c’est en montrant l’exemple. »
Christine Moore, conseillère en voyage chez Aqua Terra Voyages, Laval : « J’avais trois objectifs à combler durant ce voyage : enrichir mes contacts pour le FIT, évaluer le potentiel pour les voyages de groupe, recueillir un volume intéressant d’informations pour offrir de la formation auprès de mon équipe.
« Le workshop auquel nous avons participé à Bâle, durant la Course d’Air Canada, fut le moment le plus déterminant pour moi. Notre agence compte plus de 600 agents externes. À mon retour de ce séjour en Suisse et de ma participation à cette Course, je partagerai auprès de tous ces agents les informations que le workshop m’aura permis de recueillir. Le partage des informations est une philosophie d’entreprise chez nous. Je peux confirmer que oui, j’ai rencontré mes trois objectifs. Mission accomplie! »
Ursula Beamish-Mader, responsable des relations avec les médias pour Suisse Tourisme, basée à Toronto : « Le meilleur signe de la reprise, c’est le retour des vols. Le retour d’Air Canada sur la liaison Montréal-Genève est un signe très encourageant. Air Canada mais aussi SWISS sont des partenaires essentiels pour le retour des voyageurs. »
Martin Nydegger, directeur de Suisse Tourisme : « L’une des conséquences de la pandémie sur les voyages, c’est ce besoin qu’auront les gens d’être guidés par des experts en voyage. Ils voudront parler à quelqu’un, et non à un logiciel, pour obtenir de l’aide, pour s’y retrouver dans cette nouvelle façon de voyager. Que tous le reconnaissent : le Web n’est pas nécessairement fiable.
« Ce qu’il faut aussi retenir de cette pandémie, c’est que lorsque survient un événement majeur qui bouleverse nos habitudes, il ne faut jamais disparaître. La Suisse a continué d’être visible, de répéter au monde entier qu’elle est toujours là, et que non seulement elle attend le retour des voyageurs, mais elle s’y prépare.
« Une bonne gestion de crise, c’est un équilibre entre se restreindre et continuer d’avancer. Pour soutenir l’économie et rester en vie dans les pensées des consommateurs.
« Par ailleurs, la crise de la pandémie, on peut bien en parler de toutes les manières, mais qu’on se le dise : tout repose sur le niveau de vaccination dans la population. L’objectif de la Suisse, c’est que chaque travailleur de l’industrie du tourisme soit vacciné et ce, le plus rapidement possible. Les pays qui ont le plus souffert de la pandémie – économie, vie humaine, etc. – sont ceux qui sont les plus rapides sur la vaccination.
« Parce que la pandémie n’est pas encore terminée, nous encourageons fortement les voyages dans un pays à la fois. Le passage d’une frontière à l’autre et les voyages à pays multiples demeurent encore trop contraignants ou demandent une logistique plus lourde.
« Accueillir la Course d’Air Canada, c’est une énorme opportunité pour l’industrie de se faire valoir en ce moment. Et c’est très libérateur de retrouver cette possibilité de voyager à nouveau, même avec les contraintes que cela implique. »
Christoph Bosshardt, directeur adjoint au marketing et aux ventes, Tourisme Bâle : « Nous souhaitons attirer l’attention des conseillers en voyage sur le fait qu’une ville comme Bâle répond parfaitement aux nouvelles attentes des voyageurs : c’est une ville boutique, donc de taille modeste, qui propose une liste impressionnante de lieux à visiter et d’activités à faire, dont un Carnaval remarquable. C’est à mon avis la clé du voyage de demain : offrir des destinations de taille humaine qui peuvent totalement répondre à tous les besoins d’un voyageur.
« L’autre clé du succès, c’est de se renouveler. En cette période de reprise, je crois sincèrement qu’offrir de nouveaux produits fera une grande différence auprès de nos clientèles. Et Bâle a plusieurs nouveautés à proposer. »
Susan Binceletto, Ambassadrice du Canada en Suisse : « Le voyage, qu’on l’organise ou qu’on le vive, est directement lié aux relations entre les personnes. C’est pourquoi la Suisse n’a pas hésité à travailler avec Air Canada pour organiser cette Course en ce tout début de reprise des voyages. Aussi, Air Canada a été un partenaire extraordinaire pour la Suisse durant toute la pandémie. Je leur dit merci! »
Edna Ray, cheffe principale des comptes principaux, Air Canada : « Ce voyage en Suisse, c’est également une occasion, pour Air Canada, de tester le kit de dépistage de la Covid de Switch Health. Nous sommes à évaluer le produit et le service qui y est rattaché, et la collaboration de tous les participants à la Course d’Air Canada est précieuse. La nouvelle façon de voyager, pour qu’elle fonctionne et qu’elle réconforte la population, elle doit être rodée. Et c’est ce que nous faisons avec Switch Health. »
Et pour le clin d’œil et l’humour savoureux…
Urs Eberhard, directeur général adjoint de Suisse Tourisme : « Pourquoi vendre la Suisse? Parce qu’à 20 minutes d’une ville, on peut y trouver un glacier. À 10 minutes, on peut y trouver un vignoble. Un lac? C’est à pas de marche qu’on en trouve un. Les musées? La Suisse figure dans le Top 5 mondial au chapitre des musées d’art moderne.
« On a des marchés de Noël, on a des villes boutiques. On a 4 saisons. Le Canada a 2 langues? La Suisse en a 4! Nous buvons notre eau douce directement d’une fontaine en plein air et nous pouvons nager dans n’importe quelle rivière qui longe une ville. Peu d’endroits dans le monde peuvent en faire autant. Même les poissons sourient! En fait, si vous voulez être un poisson, vous voulez être un poisson suisse!!
« En hiver, les températures sont tellement agréables que vous pouvez même être sexy sur des skis, et ne porter que des vêtements sexy légers! Vous voulez admirer le Cervin? N’allez pas à Disneyland. L’original est chez nous, en Suisse!
« Nous avons les montagnes, les sommets enneigés… Nos paysages sont extraordinaires. Même les vaches sourient! En fait, si vous voulez être une vache, vous voulez être une vache suisse!! »
