« Les autorités compétentes doivent envisager de toute urgence de supprimer les dernières restrictions de la pandémie liées aux voyages et travailler avec l’industrie sur des politiques et des processus qui permettront aux passagers de traverser les aéroports sans retard indu » a déclaré Peter Cerda, vice-président régional de l’IATA pour les Amériques.
« Il est clair que les gens veulent voyager. Nous ne pouvons donc pas nous permettre d’avoir des passagers soumis à des temps d’attente inacceptables tant à l’arrivée dans le pays qu’au départ. »
C’est maintenant au tour de l’Association du Transport Aérien International de s’adresser à nos autorités canadiennes pour qu’elles passent à une autre étape dans les registres contrôles sanitaires et gestion du personnel dans nos aéroports.
Les retards qui ne s’épuisent pas dans les aéroports du pays sont en train de rendre nerveux tout le monde, y compris des instances internationales respectées et respectables comme l’IATA.
Le Canada, l’un des pires dans le monde
Notre pays vient de se voir apposer l’étiquette de « l’un des pays où les pénuries de personnel et les problèmes d’encombrement des aéroports sont les plus aigus » a déclaré Markus Ruediger, un porte-parole de l’IATA.
« Les files d’attente et les retards sont les pires à Toronto et à Vancouver, mais également présents à Montréal. Les retards intenables se répercutent sur les aéroports d’autres pays et de certaines régions du Canada, provoquant des pénuries d’équipage et des problèmes de trafic aérien » a-t-il ajouté.
Ce que demande l’IATA
L’Association a déclaré que le Canada devrait s’assurer qu’il y a suffisamment de personnel aux points de contrôle de sécurité et de douane, et que les restrictions liées à la pandémie soient supprimées.
Celles-ci incluent les exigences en matière de vaccins, la soumission d’informations sur la santé et les voyages sur l’application ArriveCan et les tests de dépistage de la COVID-19 aléatoires.
L’IATA veut également des voies d’immigration dédiées dans les aéroports pour les arrivées internationales qui n’ont pas fourni d’informations médicales à l’avance, afin de permettre aux autres de passer plus rapidement les formalités d’enregistrement aux douanes.
Une déclaration qui n’a pas passé ?
Le Globe And Mail a conclu son résumé de la situation par cette citation du ministre des Transports, Omar Alghabra : « la pénurie de personnel est aggravée par des horaires de vol variables et des voyageurs peu habitués aux procédures d’enregistrement ».
Vraiment ?