Transat vient d’annoncer qu’elle a conclu une entente avec la Corporation de financement d’urgence d’entreprises du Canada (CFUEC), une corporation d’État fédérale, afin d’obtenir un financement supplémentaire de 100 millions de dollars, auquel s’ajoutent 50 millions de dollars disponibles, en plus du financement qu’elle a déjà reçu du gouvernement pendant la pandémie.
Selon l’entreprise, « cela démontre l’engagement renouvelé de la corporation d’État envers Transat dans la mise en œuvre de son plan de redressement. »
« Ce financement complémentaire et les modifications apportées aux ententes existantes consolident notre position de trésorerie et renforcent notre résilience financière », a déclaré Annick Guérard, présidente et chef de la direction.

« Cette importante étape de financement, combinée aux ventes qui se sont bien déroulées au cours des derniers mois, nous donnera la flexibilité financière nécessaire pour déployer notre plan stratégique avec optimisme et confiance. »
Ce financement s’ajoute à celui obtenu le 29 avril 2021, par le biais du Crédit d’urgence pour les grands employeurs, pour aider la société à surmonter les effets de la pandémie. Le 10 mars 2022, Transat a également reçu 43,3 millions de dollars supplémentaires pour le remboursement des voyageurs et a négocié des reports favorables de 20 mois pour certaines conditions clés de l’accord de financement du Crédit d’Urgence non garanti.
Selon la CFUEC, « le prêt met un terme à une demande déposée par Transat au plus fort de la vague Omicron (plus tôt en 2022), qui a gravement affecté les revenus et les travailleurs de la compagnie. »
Elle souligne que l’objectif du Crédit d’urgence est de « protéger les emplois dans le secteur aérien canadien. »
Dans le cadre de ce dernier prêt du Crédit d’urgence, selon la CFUEC, Transat recevra jusqu’à 150 millions de dollars afin de protéger les emplois canadiens et de s’assurer que les opérations puissent se poursuivre, malgré les difficultés d’exploitation en capital que la compagnie rencontre en raison de la pandémie. Le montant se compose de 100 millions de dollars en prêts du Crédit d’urgence et d’un autre prêt de 50 millions de dollars subordonné à l’obtention par Transat d’un financement de la part de tiers (jumelé dollar pour dollar jusqu’à 50 millions de dollars).
En ce 29 juillet, la CFUEC a cessé d’accepter de nouvelles demandes de prêts du Crédit d’urgence, « reflétant la forte reprise économique du Canada après la pandémie et le fait qu’aucune nouvelle demande de prêts pour le Crédit d’urgence n’a été reçue de la part d’entreprises canadiennes, à l’exception de Transat, au cours de la dernière année », indique la corporation d’État.