Ritz-Carlton: pourquoi vos clients devraient payer le gros prix pour une chambre d’hôtel?

Hôtel Ritz-Carlton de Vienne

Le directeur des ventes loisirs du Ritz-Carlton de Vienne, Reece Vanasse – un Québécois d’origine, était de passage à Montréal, le 14 septembre dernier, pour accompagner une délégation de la capitale d’Autriche.

Il tenait à être présent à cet événement de promotion de la ville de Vienne pour faire valoir l’« esprit Ritz-Carlton » et surtout expliquer pourquoi un agent de voyage a de bonnes raisons de réserver à gros prix une chambre au Ritz pour son client.

« Nos clients, leur télé à la maison est peut-être plus grande que celle dans nos chambres. Nos verres sont peut-être moins haut de gamme que ceux qu’ils ont chez eux. Donc, pourquoi devraient-ils payer 1 000 $ pour une nuit dans un Ritz? C’est la question que Ritz-Carlton s’est posée il y a un bon moment.

« Et c’est là que Ritz-Carlton a misé sur l’esprit de prévalence » (NDLR : au sens prééminence du terme).

Reece Vanasse (photo: Isabelle Chagnon)

Monsieur Vanasse a donné en exemple cette anecdote : « un client régulier chez nous, qui venait de payer 6 000 $ pour 3 nuits, nous a remerciés, non pas pour la qualité de la chambre où il logeait, mais pour les cacahuètes M&M que nous avions mis à sa disposition dans sa chambre.

« Nous savions qu’il aimait les cacahuètes M&M et nous en avons mis à sa disposition dans sa chambre. Pourquoi il a fait un aller-retour à la réception de l’hôtel pour nous remercier? Parce que cette petite attention spéciale, c’est quelque chose qui ne s’achète pas. »

Reece Vanasse a poursuivi : « Nos clients peuvent s’acheter les meilleures télés qui existent sur le marché. Mais ces petites attentions spéciales ne s’achètent pas. Elles s’offrent. Et nos employés sont dévoués pour les offrir à notre clientèle. C’est là la grande différence entre un Ritz-Carlton et tous les autres hôtels. »

Article précédentLe cyclone Ian touche terre à Cuba avant de se diriger vers la Floride
Prochain articleVienne : qui a dit que visiter le passé était ennuyant?
Isabelle Chagnon
Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.