« Voici comment j’ai évité la faillite », « voici pourquoi vous avez intérêt à offrir la suite présidentielle de Sandals », « voilà notre mea culpa », « les choses ont changé, mais on est là pour vous aider ».
150 agents de voyage se sont enfuis de leur agence occupée pour participer à un 9 à 5 en or de discussions et de rencontres, hier au Centre de congrès Palace de Laval, à l’occasion du Sommet de l’ACTA édition 2022.
L’événement s’est révélé à haute teneur d’information calquée sur les préoccupations de l’heure : comment reconstruire l’industrie du voyage, qui sont vos clients d’aujourd’hui, pourquoi la spécialisation en agence est la carte atout du travaillez moins, gagnez plus. Entre autres sujets.
Point fort et phare
Open Jaw Québec a passé la journée à prêter l’oreille à tout ce qui s’est dit et déroulé et le point fort et phare des conférences et des échanges, ce fut, selon nos observations, sans aucun doute les témoignages des uns et les confidences des autres.
Des conseillers ont formé des panels d’échanges sur leur propre expérience et de grandes dames de notre industrie, à commencer par Lucie Guillemette, cheffe des affaires commerciales d’Air Canada et présidente de VAC, ont offert conseils et révélations, tuyaux et tapes dans le dos, pour mieux gérer la reprise actuelle qui fait actuellement de la broue dans le toupet de notre industrie.
De TravelBrands à Globus Family of Brands et Sunwing, de Sandals à Club Med, Réseau Ensemble et Softvoyage, un peu de Portugal par là et de Manulife par ici, le cocktail généreux des « faites ce que je dis mais surtout ce que je fais de mieux » a enrobé cette journée qui avait également prévu un salon du voyage avec 50 exposants participants.
La présidente de l’ACTA, Wendy Paradis, a croulé sous les applaudissements en rappelant l’abandon des restrictions frontalières aux voyageurs, dès le 1er octobre, et la directrice générale du chapitre Québec de l’association, Manon Martel, a quant à elle souligné qu’il fallait continuer, toutefois, de garder l’œil ouvert « pour que les frontières canadiennes restent ouvertes et qu’aucune restriction soit remise par le gouvernement. »
Wendy a aussi tenu a remercié la famille Air Canada/VAC d’être présente et participative de façon « spectaculaire », depuis le Jour 1 des discussions et cocus, qui remonte maintenant à plus de deux ans, dans le cadre des démarches entreprises pour faire valoir les droits et défendre les intérêts de notre industrie durant la pandémie.
« Faites des ventes, oui, mais voyagez aussi! » ont également invité Wendy et Manon.
Open Jaw Québec vous invite à garder l’œil ouvert, ici dans son site, alors que nous vous préparons actuellement un dossier spécial, qui sera diffusé dans quelques jours, sur les réflexions les plus éloquentes – et quelques levées d’adrénaline bien placées! – qui ont marqué les conférences et panels de discussion de la journée.
Un rendez-vous manqué
Quant à l’Office de la protection du consommateur, l’entité a bel et bien affiché présent à ce sommet, comme l’indiquait le programme, mais l’allocution de sa présidente, Marie-Claude Champoux, durant le repas du midi, n’a pas du tout été à la hauteur de ce que méritaient les agents de voyage présents après la galère des dossiers des clients qui a secoué notre industrie.
La lecture d’un texte frigide construit à la virgule près – et racontant un il-était-une-fois que tout le monde savait déjà – a réussi ceci : passer aux oubliettes dès le nez replongé dans nos assiettes.
Photos: Isabelle Chagnon