Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a ouvert une enquête sur l’explosion d’une cigarette électronique ayant fait un blessé grave à bord d’un appareil de la compagnie Air France.
L’incident est survenu au début du mois de novembre.
Selon Air Journal, l’Airbus A320 immatriculé F-HEPJ avait décollé de l’aéroport de Malaga-Costa del Sol le 2 novembre 2022, pour opérer le vol AF9421 à destination de sa base à Paris-CDG, où il se préparait à atterrir quand l’incident s’est produit.
La cigarette électronique d’un passager a pris feu, le personnel de cabine est intervenu pour mettre l’objet dans un « sac ignifugé ».
Le BEA a annoncé le 17 novembre l’ouverture d’une enquête, sans toutefois apporter plus de détails qu’Air France.
Une personne a été « grièvement blessée » durant l’incident, sans que l’on sache s’il s’agissait du propriétaire de la vapote, ou d’un autre passager brulé par l’explosion ou les flammes qui ont suivi, a indiqué le BEA.
Les principaux régulateurs comme l’EASA européenne ou la FAA américaine interdisent l’emport en soute des cigarettes électroniques, à cause du risque d’explosion ou incendie lié à la présence d’une batterie lithium.
Leur présence en cabine est tolérée à condition qu’elles restent éteintes.
Un passager de Southwest Airlines en avait fait l’amère expérience en mars 2021, après avoir tenté d’allumer la sienne dans les toilettes ; et en aout dernier, un avion d’Alaska Airlines avait été évacué quand une e-cigarette avait pris feu, remplissant la cabine de fumée.
