Quelques jours après la déclaration de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) selon laquelle la COVID-19 demeure une «pandémie mondiale» et une «urgence de santé publique de portée internationale», la Maison-Blanche a annoncé qu’elle mettrait fin à l’état d’urgence COVID-19 aux États-Unis le 11 mai.
Le président américain Joe Biden a informé le Congrès le 30 janvier dernier que l’état d’urgence national COVID-19 aux États-Unis prendrait fin le 11 mai prochain.
Alors qu’une grande partie du monde a recommencé à fonctionner presque normalement, les États-Unis demeurent l’un des rares pays à maintenir des restrictions de voyage liées à la COVID-19, notamment en exigeant une preuve de vaccination à tous les touristes qui débarquent en sol américain.
L’approche américaine va à l’encontre de la décision du gouvernement canadien de prolonger l’état d’urgence COVID-19, à la suite de la déclaration de l’OMS.
Le Canada a toutefois levé l’entièreté des restrictions restantes en matière de COVID-19 le 1er octobre 2022 et n’en a pas annoncé de nouvelles, à la suite de la déclaration de l’OMS.
Selon un article de CBC, la levée de l’état d’urgence aux États-Unis signifie que le virus sera désormais «considéré comme étant une menace endémique pour la santé publique qui sera gérée par les «autorités normales» des agences, par opposition aux mesures extraordinaires qui avaient été appliquées jusqu’à présent».
Selon le journal Le Monde, la fin de l’état d’urgence aux États-Unis signifie que: «le gouvernement américain n’achètera plus les doses de vaccins pour la population. Il reviendra alors aux patients, ou aux assurances, de les payer, tout comme les tests et les traitements liés à la maladie. Des millions d’Américains ne seront plus couverts».
Bien que la déclaration du président américain Biden sur l’état d’urgence n’abordait pas directement les restrictions de voyage, il semble que cette décision entraînera probablement l’abolition de l’exigence de présenter une preuve vaccinale pour voyager aux États-Unis.
