Des festivals « intensément japonais »

Festival japonais (Photo: courtoisie du JNTO)

Le Japon propose aux voyageurs canadiens le meilleur de deux mondes : une destination sûre et accueillante qui offre le confort occidental familier, et une culture unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.

C’est le message que désire véhiculer l’Office national du tourisme japonais (JNTO), qui nous propose ce mois-ci un calendrier de festivals « intensément japonais ».

Parmi les festivals (ou matsuri, en japonais), certains sont célébrés dans tout le pays, comme la fête des cerisiers en fleurs, alors que d’autres sont propres à une région ou une ville.

Certains commémorent l’histoire et d’autres sont résolument modernes. Mais parmi les événements les plus fascinants, il y a ceux qui sont uniques au Japon, et que les voyageurs ne trouveront nulle part ailleurs.

En voici quelques-uns à ne pas manquer:

Le Hokkai Heso matsuri, qui se tient à la fin juillet dans la ville de Furano, dans la région d’Hokkaido, célèbre l’identité de la ville en tant que heso (nombril) d’Hokkaido. Les participants peignent des visages sur leur ventre dénudé avant d’aller danser et défiler dans les rues. Les spectateurs peuvent également déguster de la cuisine de rue inspirée du nombril. Pendant le akutai matsuri (festival de la malédiction), organisé dans plusieurs endroits du pays, 13 prêtres shintoïstes se déguisent en tengu (un légendaire lutin des montagnes) et se promènent entre les sanctuaires pendant que les habitants leur disent des injures. Les festivals ont lieu vers la fin décembre et sont censés porter chance aux participants à l’aube de la nouvelle année.

Le Kanamara matsuri ou « festival du pénis » est un autre événement unique, qui réunissait à l’origine les travailleurs du sexe venus prier pour être protégés contre les ITS. Aujourd’hui, il est davantage axé sur la fertilité, bien qu’il soit également connu pour son rôle de sensibilisation à l’égard de l’épidémie de SIDA. Pendant qu’un défilé portant trois phallus géants passe dans la ville, des vendeurs proposent une foule d’articles et de collations à l’effigie de pénis.

Enfin, selon le folklore japonais, un bébé qui pleure peut éloigner les mauvais esprits. Des festivals de sumo naki sont donc organisés dans tout le pays, mettant en compétition des bébés tenus dans les bras de lutteurs de sumo. Le premier bébé qui pleure est proclamé vainqueur.

Si certains festivals ne sont vraiment réservés qu’aux habitants, beaucoup d’entre eux accueillent les visiteurs respectueux. Pour vous préparer, faites des recherches sur le festival qui vous intéresse, en portant attention aux règles locales. Ne vous attendez pas à ce que la communauté soit à votre service, car vous participez en tant que spectateur de la culture japonaise. Gardez l’esprit ouvert, discutez avec les habitants et n’ayez pas peur de poser des questions!

 

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