Un accident de train en Grèce fait au moins 36 morts

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Capture d’écran de TF1 Info

Un train de passagers est entré en collision frontale avec un train de fret en retard, mardi soir, en Grèce, tuant au moins 36 personnes.

Lors de la collision, des wagons entiers ont déraillé et se sont retrouvés renversés sur la chaussée, provoquant la mort de plusieurs passagers dont beaucoup d’étudiants.

Il s’agit de la pire catastrophe ferroviaire de toute l’histoire de la Grèce.

Selon Reuters, les autorités ont affirmé que le nombre de morts continuera d’augmenter alors que les températures dans une voiture avaient atteint les 1 300 Celsius après que celle-ci a été engloutie par les flammes.

Les passagers ont décrit la scène comme étant un accident « cauchemardesque » qui a brisé leur train juste avant minuit près de la ville centrale de Larissa.

Depuis Athènes, le train se dirigeait vers la ville de Thessaloniki au nord du pays, après un long week-end de congé.

Plusieurs passagers coincés par les flammes ont dû défoncer des fenêtres pour pouvoir échapper à l’enfer. Il y avait un mouvement de panique générale à bord.

« Le feu a été immédiat. Alors que nous nous retournions, nous étions en train de brûler. Le feu était à droite et à gauche », a raconté Stergios Minenis, un passager de 28 ans qui a réussi à sauter de son wagon et éviter la mort.

« Un réseau ferroviaire vétuste »

Les raisons de la collision frontale entre les deux trains sont encore inconnues. Tout ce qu’on sait, c’est qu’un convoi de marchandises et un train de passagers, qui effectuait le trajet entre Athènes et Thessalonique, sont entrés en collision mardi soir.

TF1 Info rapporte que « quelque 150 pompiers, ainsi que 40 ambulances, ont été mobilisés selon les secours grecs. Des grues et des mécaniciens ont également été déployés pour essayer de dégager les débris et soulever les wagons renversés ».

Le chef de gare de Larissa a aussi été interpellé. Qui plus est, à la suite de l’accident, le ministre des Transports grecs, Kostas Karamanlis, a démissionné.

Reconnaissant la vétusté du réseau ferroviaire grec « pas adapté au XXIe siècle », le ministre a déclaré :

« Je ressens qu’il est de mon devoir de démissionner comme un signe minimum de respect de la mémoire des personnes qui sont si injustement décédées et afin d’assumer la responsabilité des erreurs de l’État et du système politique grecs à travers les années. »

Une enquête est en cours pour déterminer la cause de l’accident.