Plus de 1000 pilotes de WestJet ont voté en faveur d’une grève qui commencerait dès la semaine du long week-end de mai, qui coïncide habituellement avec le début des voyages estivaux pour des milliers de Canadiens, rapporte Radio-Canada dans un article.
Toutefois, selon la direction de WestJet, cela ne veut pas dire qu’il y aura une grève.
Selon le syndicat représentant les pilotes, 95 % d’entre eux ont participé au vote, et 93 % d’entre eux ont voté pour un mandat de grève.
« Ce vote montre clairement que les pilotes de WestJet sont déterminés à obtenir un contrat de travail conforme aux normes de l’industrie nord-américaine », précise un communiqué de presse émis par le syndicat Air Line Pilots Association, Int’l (ALPA).
Les problèmes soulevés par les pilotes sont la sécurité d’emploi, la rémunération et les horaires de travail de la compagnie aérienne, qui regroupe également les filiales WestJet Encore et Swoop.
« À l’heure actuelle, nous perdons environ un pilote par jour, si ce n’est pas plus, a déploré Bernard Lewall. Nous avons besoin d’un contrat qui permette de conserver les pilotes expérimentés dont nous disposons […] et d’en attirer de nouveaux. »
WestJet a réagi à la sortie publique de l’ALPA par voie de communiqué hier.
« Un vote d’autorisation de grève est une étape courante pour les syndicats dans le contexte du processus global de négociation collective et ne signifie pas qu’une grève aura lieu », a déclaré Diederik Pen, chef de l’exploitation du Groupe WestJet.
« Nous demeurons fermement déterminés à conclure un accord concurrentiel au sein de l’industrie canadienne du transport aérien et à assurer un avenir durable à long terme afin que nous puissions continuer d’offrir un service aérien essentiel à des millions de Canadiens, tout en fournissant des emplois à des milliers de personnes au sein du Groupe WestJet. »