En Espagne, un phénomène se pointe: l’apparition de faux panneaux d’avertissement véhiculant de faux messages et qui sont installés dans des lieux jugés trop fréquentés par les touristes.

C’est la plateforme Euronews.travel qui nous met au fait de cette nouvelle réalité, dans ce texte intitulé De faux panneaux sur les plages espagnoles invitent les touristes anglophones à rester à l’écart.
On y apprend entre autres que certains citoyens sont en train de se transformer, littéralement, en militants contre les touristes.
Et la chose se passe à Majorque, en Espagne.
Que disent les panneaux
Certains mettent en garde contre des « méduses dangereuses », des « chutes de pierres » ou de « l’eau de mer polluée par des eaux usées », rapporte Euronews.travel.
D’autres indiquent que la plage est fermée, avec un symbole d’interdiction de baignade en-dessous, « ou préviennent qu’il faut des heures pour s’y rendre à pied, alors que l’océan se trouve à moins de 100 mètres… »
Que disent AUSSI ces panneaux
Plusieurs de ces panneaux – non officiels, on s’entend – affichent, en-dessous du message principal, des petits caractères, en catalan, et donc incompréhensibles pour le commun des touristes étrangers.
Et ces petits caractères « transmettent un message différent à la population locale ».
« Quelques lignes de texte en catalan indiquent aux habitants que ces avertissements ne sont pas réels. Elles expliquent ceci : que « le problème n’est pas un éboulement, mais le tourisme de masse ». »
Des observateurs ont également découvert des panneaux où les caractères en catalan informent que « la plage est ouverte, sauf pour les étrangers et les méduses ».
Selon la plateforme toujours, ces panneaux d’avertissement non officiels sont apparus à Cala Morlanda, Es Calo, Cala Petita, Porto Cristo, Cala Murta, Cala Magraner et Cala Bota.
Qui se cache derrière les faux panneaux d’avertissement ?
« Les faux panneaux ont été installés par le groupe anticapitaliste Caterva, basé dans la ville de Manacor, rapporte Euronews.travel. Ses membres ont critiqué les plages surpeuplées de l’île et attiré l’attention sur le problème du tourisme de masse à Majorque. »