Savez-vous que Majorque est si populaire chez les cyclistes que de nombreux complexes hôteliers sont destinés expressément à cette clientèle? Que certains passages frontaliers entre le Monténégro et la Serbie ne sont permis qu’aux seuls résidents de ces deux pays?
Que dans un État comme l’Arizona, aux ÉU, l’omniprésence de cactus présente de réels risques de crevaisons pour les voyageurs à vélo?
Une petite dernière :
Savez-vous qu’il est préférable de savoir tout ça quand on conseille des voyages à vélo à des clients voyageurs à dos de vélo?
Pas de panique!
Si vous ne maitrisez pas toutes ces informations sur le bout de vos doigts, quelqu’un le fait pour vous.
Ce « quelqu’un », ce sont « des quelques-uns » en fait. On pourrait même dire qu’ils sont une méchante gang!
Réunir « des vrais »
La maison d’édition Ulysse a eu cette brillante idée : demander à des amateurs de vélo, ou plutôt des voyageurs qui voyagent à vélo dans le monde, de lui décrire un itinéraire incroyable qu’ils ont eu la chance de parcourir sur deux roues.
Pendant que ces cyclistes-voyageurs s’affairaient au clavier pour pondre leur meilleur itinéraire coup de cœur, Ulysse a rappelé tout ce beau monde pour dire ceci : « détaillez aussi les meilleurs conseils que vous partageriez à quelqu’un qui entreprendra cet itinéraire! »
Puis le téléphone a encore sonné : « n’oubliez pas d’indiquer à quel niveau de difficulté physique votre itinéraire s’adresse! »
Et une autre fois : « pendant que vous y êtes, décortiquez votre itinéraire jour par jour, combien de km en moyenne par jour, à quel voyageur il s’adresse, pourquoi, et ce qui est inoubliable selon vous. Et si vous avez des infos clins d’œil blotties dans vos souvenirs, on est preneurs! »
Et c’est ainsi qu’ont vu le jour les beaux-guides « Randonnées à vélo en Europe » et « Randonnées à vélo en Amérique du Nord ». Tous deux s’inscrivent dans la collection « 50 itinéraires de rêve » que la maison d’édition a lancée il y a plusieurs années.
Open Jaw Québec a consulté ces deux ouvrages et découvert qu’ils peuvent, en plus de faire véritablement rêver, s’avérer une mine d’informations utiles pour un conseiller en voyage qui comptent des clients amateurs de voyages à vélo.
Car, insistons sur ce point, le contenu a été pondu et fourni par de grands voyageurs à vélo comme l’incroyable Jonathan B Roy, et non par de simples rédacteurs à partir d’une collecte sommaire d’infos.
Les beaux-guides Ulysse « Randonnées à vélo » c’est…
-des ouvrages qu’on aurait pu intituler « Voyages à vélo » de par l’engagement que ces itinéraires impliquent (outre quelques rares exceptions, il ne s’agit pas de courtes balades à vélo improvisées un après-midi d’été, mais bien de voyages)
-des itinéraires principalement de plusieurs jours à parfois plusieurs semaines (comme l’itinéraire « De l’Atlantique à la mer Noire sur l’EuroVelo 6 » de 60 jours ou celui de la « Traversée du Canada à vélo » de 65 jours).
Pour chaque itinéraire :
-une carte géographique avec le tracé
-le nombre de jours suggéré
-le nombre de km par jour suggéré
-le niveau de difficulté physique
-des infos sur le tronçon du jour (comment l’aborder, ce qu’on peut y voir et faire, etc.)
-des conseils d’initiés (comment s’y prendre pour avoir le vent dans le dos, les hébergements destinés aux cyclistes, modifier tel aspect de l’itinéraire pour obtenir telle chose, etc.).
Alors, qui a dit que les guides de voyage Ulysse, c’était que pour faire rêver les voyageurs?
