« L’iceberg, c’est nous! » Les passagers d’une croisière de luxe n’ont pas pu faire escale à leur destination prévue, puisque des activistes leur ont barré le chemin pour protester contre la pollution causée par les bateaux de croisière.
C’est ce que rapportent plusieurs médias européens, dont Le Figaro.
C’est à Concarneau, en Bretagne, le 6 juillet, que l’incident s’est produit.
Les 700 passagers et les 447 membres d’équipage du navire Seven Seas Voyager n’ont pas pu débarquer au port, puisqu’un groupe d’activistes du collectif « Stop croisières BZH » s’est interposé en bloquant le passage avec une vingtaine de kayaks.
Le paquebot a finalement renoncé à son escale, rapporte Le Figaro.
Selon les informations du journal Ouest-France , les activistes ont déployé une banderole « l’iceberg, c’est nous! », en référence au Titanic, qui a coulé en percutant un iceberg au milieu de l’Antarctique en 1912.
« Le paquebot de 206 mètres de long s’est amarré dans la baie de Concarneau-la Forêt-Fouesnant. Les membres du collectif ont alors pris une vingtaine de kayaks pour bloquer les navettes des croisiéristes. Après un affront entre une navette vide et des kayaks, le navire de croisière a finalement décidé de repartir », indique l’article.
« Les croisiéristes n’ont pas fait escale à Concarneau aujourd’hui, s’est félicitée Sophie, une bénévole, en entrevue avec le journal Ouest France. Pour nous, c’est une réussite, car on lutte contre les bateaux de croisière de luxe. On trouve que c’est une absurdité écologique et un symbole d’inégalités sociales. Ce n’est pas ce tourisme que nous défendons. On luttera en Bretagne contre le passage de ce navire dans les ports. »
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