Après des mois de négociations qui ont abouti à une grève surprise de deux jours et à l’annulation de plus de 1000 vols, WestJet et ses mécaniciens (représentés par l’AMFA) sont enfin arrivés à un accord.
Une première convention collective a été ratifiée. La nouvelle a été partagée dans un communiqué émis par WestJet vendredi le 12 juillet.
« Cette étape importante est une bonne nouvelle pour notre organisation et nos invités, car elle consolide une entente de cinq ans qui assure la stabilité de notre entreprise et reflète la valeur et les contributions essentielles de nos ingénieurs d’entretien des aéronefs et d’autres employés des Opérations techniques », a déclaré Diederik Pen, président de WestJet Airlines et chef d’exploitation du groupe.
« Bien que nous soyons reconnaissants d’avoir trouvé une solution en suivant une voie claire ensemble en tant qu’équipe unifiée, nous reconnaissons que l’impact sans précédent des perturbations de la longue fin de semaine de juillet demeure préoccupant pour nos invités, les collectivités que nous servons et nos employés. »
De leur côté, les ingénieurs d’entretien d’aéronefs (AME) de WestJet au Canada ont déclaré avoir voté massivement en faveur de la ratification de la première convention collective du groupe, avec l’approbation de 96,28 % des membres.
Selon l’AMFA, le nouvel accord quinquennal prévoit des augmentations de salaire qui « reflètent la valeur que ces ingénieurs hautement qualifiés ajoutent aux opérations techniques de maintenance en garantissant que la flotte de la compagnie aérienne est apte et sûre pour le vol ».
« Cet accord est le résultat de la ténacité et du travail acharné de l’équipe de négociation et des membres de WestJet », a affirmé Bret Oestreich, président national de l’AMFA.
« Il démontre également la force des travailleurs lorsqu’ils sont regroupés au sein d’un syndicat. »