Transat AT a annoncé qu’elle pourrait devoir licencier jusqu’à 80 employés dans le cadre de ses efforts de redressement financier.
Selon un avis envoyé au ministère de l’Emploi du Québec, Transat a annoncé que les licenciements pourraient commencer dès le 1er novembre, d’après les informations du Globe and Mail.
L’entreprise a précisé que ces suppressions de postes ne concerneraient pas les pilotes, les agents de bord ou d’autres postes sous réglementation fédérale. On ne sait pas encore qui sera affecté par les coupes.
Selon The Financial Post, Transat a dû faire face cette année à plusieurs difficultés, notamment une concurrence accrue, des rappels de moteurs, ainsi qu’une menace de grève syndicale — tous des facteurs qui ont contribué à aggraver sa situation financière déjà fragile.
Le 12 septembre, l’entreprise a annoncé une perte nette globale de 155,3 millions de dollars pour les trois premiers trimestres de son exercice fiscal en cours, soit une augmentation de 126,8 millions de dollars par rapport à la même période l’année précédente.
La compagnie a également dévoilé son « Programme Élévation », une stratégie visant à accélérer la mise en œuvre de ses objectifs et à assurer une croissance rentable à long terme.
Annick Guérard, PDG de Transat, a annoncé qu’un examen approfondi des activités et des méthodes commerciales serait au cœur de ce projet. Il n’est pas clair si ces possibles mises à pied découlent directement de cette démarche.
Transat a déclaré que les performances du troisième trimestre reflètent les changements dynamiques du secteur et les défis actuels auxquels font face plusieurs compagnies aériennes, comme l’ont souligné certaines d’entre elles.
« La demande pour le voyage loisir demeure soutenue, comme en témoigne la croissance du trafic, a déclaré Annick Guérard. Néanmoins, les consommateurs se montrent de plus en plus prudents au niveau de leurs dépenses en raison de l’incertitude économique en cours. L’augmentation de la capacité généralisée au sein de l’industrie n’a fait que renforcer les pressions concurrentielles et a eu un impact négatif sur les revenus aériens unitaires. »
