Les voyageurs ne dorment pas TOUS avec un téléphone intelligent. Mais s’ils veulent, non plus seulement réserver un trajet Uber à destination, mais bien espérer continuer d’avoir une expérience enrichissante durant un voyage, ils doivent réfléchir sérieusement à en glisser un dans leur bagage.

C’est que les services touristiques réceptifs continueraient de s’épuiser, et plus précisément, les guides humains à destination se font de plus en plus rares. Et les fonctionnalités du téléphone intelligent sont dans le collimateur des chercheurs de solutions.
Dans une analyse intitulée L’Australie fait face à une pénurie de guides touristiques. Voici comment y remédier, l’autrice confirme la pénurie de guides dans son pays, sonne l’alarme et fait un lien direct entre « solution », « expérience pour le voyageur » et « technologies » :
« Le tourisme ressent toujours les effets de la pandémie, mais il est encore plus inquiétant de constater qu’il a du mal à attirer et à retenir les talents, notamment dans des rôles comme celui de guide touristique.
« Les salaires inférieurs à ceux d’autres secteurs et le caractère transitoire et à temps partiel de nombreux emplois dans le tourisme, signifient que le secteur n’est pas aussi attrayant qu’il le semblait autrefois.
« De nombreux anciens guides touristiques, contraints de changer de métier pendant la pandémie, ont trouvé la stabilité dans d’autres secteurs et ne sont jamais revenus. »
Elle ajoute que « comme peu de jeunes travailleurs prennent la relève, nous sommes confrontés à une pénurie critique qui pourrait étouffer la capacité du secteur à répondre à la demande croissante. »
Solution « téléphone intelligent dans sa poche »
L’analyse met en relief les trois constats suivants, une sorte d’état des lieux actuel dans notre industrie :
1-des acteurs influents ne disposent toujours pas de solutions technologiques qui pourraient atténuer la pénurie de talents
2-les visiteurs d’aujourd’hui exigent de plus en plus de flexibilité, de personnalisation et de contrôle sur leurs expériences, préférant explorer les destinations à leur propre rythme.
3-les visites audio ne suffisent pas.
« Il faut une solution plus sophistiquée, comme les visites autoguidées multimédias sur des applications mobiles, qui peuvent offrir une expérience dynamique, activée par GPS, qui guide les voyageurs à travers les destinations à l’aide de contenus vidéo captivants et de récits riches. »
Ce concept n’est pas nouveau, mais ce qui fait la manchette, c’est qu’il se présente comme une solution à de plus en plus de problématiques qui se présentent dans la chaîne d’un voyage. D’où l’importance du téléphone intelligent dans la vie du voyageur.
L’autrice ajoute que ces visites multimédias orchestrées par applications mobiles peuvent 1- surpasser l’expérience traditionnelle des guides touristiques, 2- combler la pénurie de guides, 3- constituer un moyen rentable pour les opérateurs régionaux d’améliorer leurs offres sans les frais logistiques et financiers liés au personnel en personne.
L’autrice conclut que ce virage, « ce n’est pas seulement une opportunité, c’est une nécessité« .
