Dossier. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la bonne.
Aux promoteurs de voyages qui se demandent comment faire une différence dans le monde, ceci est pour vous!
Open Jaw Québec se voit régulièrement interpeller par des conseillers en voyage qui se soucient de suggérer à leurs clients des destinations et des activités qui cadrent dans une volonté durable.
Réjouissons-nous alors d’apprendre ceci :
Il y a quelques semaines, le bureau du procureur environnemental et la police des frontières du Honduras ont sauvé cinq paresseux, dont un bébé, à La Ceiba (ville au Honduras continental), d’où ils devaient être sauvagement et illégalement envoyés sur l’île de Roatán pour amuser les touristes en tant qu’accessoires de photo.
Ces paresseux avaient été enfouis dans des boîtes de bananes.
La bonne nouvelle, elle se trouve dans ce constat, que les autorités du Honduras semblent visiblement aux aguets. L’autre bonne nouvelle de cette bonne nouvelle, c’est cette occasion parfaite pour rappeler que, comme l’activité est illégale, la promotion des excursions vendues aux touristes, à Roatan, pour aller tripoter des paresseux, doit cesser (voir encadré).
Coquillages, un combat similaire
Durant notre séjour sur l’île de Roatán, plusieurs personnes (locaux et travailleurs en tourisme) nous ont également avisé qu’il est illégal de sortir des coquillages de la mer, et donc du pays. Et nos recherches ont confirmé cette illégalité.

« Les touristes dont les douaniers du Honduras découvrent des coquillages dans leurs bagages, vont se voir confisquer ces coquillages et imposer une amende » nous a-t-on avisés.
Ici aussi, la problématique avec la situation, c’est que les étalages de coquillages à vendre sont partout à Roatan! Rien pour faciliter la sensibilisation envers les touristes.
La mauvaise nouvelle…
Si ces initiatives sont des bonnes nouvelles pour la sauvegarde et protection des espèces, dans les deux cas, il y a une mauvaise nouvelle.
Dans le premier cas, à Roatan, l’endroit où l’on garde des paresseux en captivité pour amuser les touristes est tout sauf clandestin. Il est connu de tout le monde. Mais les autorités n’interviennent pas.
Dans le deuxième cas, à Roatan toujours, les vendeurs ambulants aux bras chargés de coquillages, non seulement sont-ils nombreux notamment sur la plage bondée de touristes de West Bay, mais les policiers qui patrouillent, pourtant, sur cette plage, n’interviennent pas.
Rien pour aider à la sensibilisation, tout pour contribuer à la confusion.
Mais maintenant que nous savons, nous pouvons faire une différence.
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