Deux pistes sur cinq demeurent fermées à l’aéroport Pearson de Toronto, depuis le salto imprévu, et qui s’est mal terminé, d’un avion Delta. Et en ce lendemain d’accident qui a cloué le bec des spécialistes de l’aviation, certains vols sont annulés, d’autres retardés.
Et les retards des vols risquent de s’échelonner encore sur quelques jours, selon les autorités aéroportuaires de Pearson.

La bonne nouvelle : aucun mort.
La mauvaise nouvelle : des 21 passagers blessés, trois sont dans un état critique, dont un enfant.
Un accident étonnant
L’autre bonne nouvelle : tout le monde (les spécialistes de l’aviation compris) est surpris de constater la solidité des carlingues des appareils, du fait que l’avion Delta soit encore en un morceau.
Les autres nouvelles de la nouvelle :
-l’accident est du registre du rarement vu dans l’histoire de l’aviation civile commerciale
-les agents de bord de cet avion Delta ont déclaré ne pas avoir été formés pour évacuer la tête en bas…
Un banc de neige… au banc du coupable?
De tout ce qui a été rapporté, depuis hier, sur cet accident, on constate que c’est l’incompréhension générale, et à la lumière des premières informations récoltées, un combat des chefs pourrait bien se pointer à l’horizon :
d’un côté, « les pompiers de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto ont déclaré aux journalistes lundi soir que la piste était sèche et qu’il n’y avait pas de vents de travers »,
de l’autre, on rapporte que « les instructions données aux pilotes avant l’atterrissage indiquaient un vent de travers pouvant atteindre 17 nœuds. Un avis aux pilotes mentionnait également la présence de neige sur la piste » rapporte Radio Canada.
Mais aussi, un petit détail attire l’attention :
« La tour (de contrôle de l’aéroport Pearson) a averti les pilotes de la présence possible d’une bosse dans la trajectoire de descente d’un avion qui le précédait. »
La bosse en question, c’est un banc de neige.
Le train d’atterrissage de l’avion de la Delta Air Lines s’est-il enfargé dans ce banc de neige ?