Le boycott des voyages aux États-Unis n’est plus seulement une volonté, chez les Canadiens, de se faire respecter face à l’insulte, d’encourager les économies canadiennes et ailleurs qu’aux États-Unis et de clamer notre souveraineté.

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C’est maintenant, aussi, une inquiétude à l’égard de l’attitude.
On apprend que l’attitude des Américains envers les Canadiens est une nouvelle donne qui s’ajoute aux incertitudes des voyageurs de notre pays, et qui s’ajoute aux inquiétudes qui incitent au boycott actuel des voyages aux États-Unis.
« Il y a beaucoup de questionnements face à la situation [canado-américaine], mais il y a aussi une incertitude face à l’attitude que les Américains peuvent avoir envers nous lorsqu’on arrive là-bas » confiait Annie Fillion, conseillère spécialisée en destinations Disney et Universal, à Radio-Canada, qui a également souligné que depuis le mois dernier (février), la baisse des demandes de voyages aux États-Unis est de l’ordre de 60 %.
« Pendant le mandat de Donald, on n’y ira pas. »
Rapportant aussi que selon un sondage de la firme Léger réalisé pour l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, près de la moitié des Québécois qui comptaient visiter les États-Unis changent ou prévoient changer leurs projets de voyage, Radio-Canada a également recueilli ces propos d’Éric Boissonneault, vice-président de l’AAVQ (Association des agents de voyages du Québec) : « cette détermination relève du jamais-vu. Les gens sont déterminés à boycotter les États-Unis et disent : « Pendant le mandat de Donald, on n’y ira pas. » »
Desjardins interdit les voyages aux États-Unis à ses employés et cadres
Par ailleurs, on apprenait également, la semaine dernière, par le Journal de Montréal, que pour soutenir les efforts du gouvernement canadien pour protéger l’économie de notre pays, la coopérative financière Desjardins a avisé ses employés et cadres de ne pas se rendre aux États-Unis dans le cadre de leurs fonctions.
La directive est en vigueur maintenant et pour les prochaines semaines.