En direct du M/S Paul Gauguin : la croisière anniversaire de Tours Chanteclerc bat son plein en Polynésie!

M/S Paul Gauguin

La crème fouettée n’est pas au rendez-vous. Ni les serpentins, les jeux bling-bling ou encore les chapeaux de fête. Pour marquer son jubilé, Tours Chanteclerc a plutôt misé sur la classe, la douce houle, le turquoise, les raies, la perle noire, la vanille, le tiaré. Bref, sur l’exotisme à sa plus polynésienne expression.

S’agit-il d’un précédent dans notre industrie? En tout cas la barre est très haute : qui n’aimerait pas inviter sa gang à se rassembler sur un navire 5 étoiles tout-compris de seulement 165 cabines 100 % extérieures, dans une destination aux atouts exotiques hallucinogènes, où les langues officielles sont le français et le tatouage, pour célébrer son demi-siècle?

La réception

Les sourires et la bougeotte des passagers, les navettes remplies de fébrilité, les coupes portées aux lèvres et les terres et mers polynésiennes qui accueillent quotidiennement tout ce beau monde sont des témoignages bétons d’une réussite confirmée.

Un navire né pour la Polynésie

Dans le fort de la compagnie Ponant depuis peu, le M/S Paul Gauguin nous promène d’un rêve à l’autre, d’un site de plongée avec les murènes et poissons-papillons ici à une île pour un tour de 4X4 là-bas, d’une barrière de corail à bâbord au motu de sable et intimité à tribord.

Parce que le M/S Paul Gauguin n’est pas trop corpulent, ses parkings sont, tantôt le cratère inondé de Bora Bora, tantôt la baie de Huahine, parfois les lagons autour desquels la population locale est très heureuse de retrouver les visiteurs…

L’admirable pouvoir d’attraction du produit réside certainement aussi, dans un premier temps, dans le personnel à bord. Trois principales identités forment cette famille qui compte 191 têtes (pour 240quelques passagers en ce moment) : celle des Philippines – en coulisses des chambres, cuisines et spectacle surprise notamment, celle de la Polynésie – aux départements des milles questions des passagers, des excursions et de l’ambiance chant et musique, celle de la France – en timonerie, en clinique, aux sports nautiques, etc.

Dans un deuxième temps, le pouvoir d’attraction réside dans les accessoires qu’on range dans la marina de bord : un kit de plongée en apnée pour chaque passager (qui le conserve durant toute la croisière), des kayaks (solo et duo), paddleboards, bouteilles et combinaisons pour la plongée sous-marine.

La Marina du M/S Paul Gauguin, qui donne directement sur l’extérieur, versant derrière du navire!

Et il y a les services : massothérapie et poupounage beauté, gym assez bien garni, piscine sur le pont 8, restaurants et bars, boutique, salle Internet, biblio, centre médical. Et les navettes vers la terre ferme, bien entendu.

Les cartes atouts

À bord toujours, le passager a le droit d’avoir ses petites préférences, ses pauses fous rires et petits moments intimes. En font foi le service en cabine qui roule 24 h (petit déjeuner, urgence crème glacée, attaque de saumon fumé…) et les restaurants qui sont tous dotés de tables pour 2, 4, 6 ou 8 personnes.

La cabine d’Open Jaw Québec, la 753

L’animation à bord va du tour de magie à des conférences sur différents thèmes de la Polynésie (l’histoire des tatouages, le patrimoine des Marquises, etc.), des spectacles sur scène de fin de soirée aux ateliers sur la culture polynésienne, démonstration culinaire, dégustation de vins, etc.

 

Du côté de la restauration, si les menus ont prévu plusieurs directions culinaires, les noms des restaurants portent, sur le coup, à confusion : Le Grill n’est pas l’affaire des affamés de gros steak au sens BBQ fumant du terme et L’Étoile ne virevolte pas dans les paillettes ou la voie lactée fusion. Le premier fait dans les spécialités polynésiennes et le second concocte wok, mahi mahi, pâtes ou encore agneau. Les deux offrent rotations des saveurs et également recettes végétariennes succulentes.

Quant au restaurant La Veranda, sa cuisine gastronomique fait de lui un grand favori à bord. Les réservations sont obligatoires en soirée, mais illimitées.

Dans un prochain billet en direct, nous piquons une jasette avec Tours Chanteclerc et nous récoltons les commentaires de vos collègues conseillers qui sont du voyage.

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Photos : Isabelle Chagnon

Notre journaliste est l’invitée de Tours Chanteclerc.

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Isabelle Chagnon
Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.