« Des transports publics abordables sont une nécessité, mais de nombreux gouvernements les traitent comme un produit de luxe. »
La division Europe de Greenpeace insiste pour que les gouvernements « introduisent des « tickets climat » simples et abordables pour les transports publics, afin de réduire les factures des usagers et de diminuer la consommation de pétrole qui mène notre planète à la catastrophe climatique. »
La démarche s’inscrit dans les observations de Greenpeace à l’effet que dans l’UE, les billets de transport public sont taxés en moyenne à 11 % de TVA, « ce qui reste plus élevé que beaucoup d’autres services de base et de première nécessité. Six pays de l’UE taxent actuellement les transports publics autant que les bijoux ou les montres de luxe. »
En parallèle, Greenpeace signale que « la TVA sur les billets d’avion transfrontaliers dans l’UE est de 0 % et le kérosène pour les avions n’est pas non plus taxé, ce qui maintient le prix des transports polluants à un niveau bas, alors que les transports respectueux du climat restent chers. »
Mettre fin aux exonérations fiscales
Dans le même souffle, Greenpeace demande aux gouvernements nationaux et à l’UE de mettre fin aux exonérations fiscales pour les vols internationaux et pour le carburant d’aviation, et d’améliorer et d’étendre leurs réseaux de transport public existants. L’organisation réclame idéalement l’introduction d’un « ticket climat » unique à l’échelle de l’Europe.
Selon Greenpeace toujours, à l’exception du Luxembourg et de Malte, qui ont rendu les transports publics intérieurs gratuits, seuls l’Autriche, l’Allemagne et la Hongrie ont introduit des billets nationaux relativement abordables, coûtant moins de 3 euros par jour.
« Les gouvernements nationaux et les institutions européennes devraient commencer à préparer un billet climatique européen qui pourrait être utilisé pour les voyages transfrontaliers. »