WOW Air toujours en péril

Source: The Reykjavík Grapevine

L’avenir de WOW Air demeure incertain. Même le gouvernement islandais tente de trouver une solution pour sauver l’existence de la ligne aérienne.

Les discussions entre le groupe Icelandair et WOW Air ont pris fin pour une deuxième fois dimanche, après seulement quelques jours de négociations. Pour demeurer en opération,

WOW requiert au moins 40 millions de dollars US, afin de payer ses créditeurs.
Quelques options sont encore sur la table: les actionnaires de la compagnie ont offert de payer la dette, en échange d’un contrôle de 49% de parts. WOW travaille présentement à améliorer sa situation financière, mais le temps presse.

Lundi prochain, le premier avril, la compagnie devra payer des centaines de millions de krónur en salaires et autres obligations. La liste des créditeurs de la ligne comprend Isavia, la compagnie qui possède et opère l’aéroport international Keflavík et la banque islandaise Arion.

Depuis des mois, des possibilités de rachat ont été explorées par le groupe Icelandair et Indigo Partners, le groupe qui opère Wizz Air, mais en vain. Le ministre des Finances de l’Islande Bjarni Benediktsson affirme aux médias qu’il surveille la situation de près, mais qu’un rachat gouvernemental est peu probable.

« Nous l’avons répété publiquement quelques fois maintenant qu’il n’est point justifiable d’avancer des fonds fiscaux vers une entreprise à haut risque comme celle-ci, » dit Bjarni. « Ce n’est pas dans nos plans. »

Les annulations de vols se poursuivent, tandis que d’autres demeurent incertains.

Même si les actionnaires prennent contrôle de 49% des parts, un deuxième acheteur serait nécessaire pour les 51% restants, et les négociations auraient lieu entre le nouvel acheteur et les actionnaires et non avec le DG actuel Skúli Mogensen.

Sans l’espoir d’un renflouement gouvernemental ni d’un acheteur majoritaire, et avec la vague de coûts d’opération qui approche, les prochaines semaines s’annoncent plutôt mal pour WOW Air.

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Arianne Deschênes
Arianne a eu l'occasion de parcourir l'Europe avec sa famille, avant même d'apprendre à écrire. À ce jour, sa passion du voyage est bien ancrée et la pousse vers l'aventure. Elle termine présentement un diplôme en communication à l'Université de Montréal, ville qu'elle habite depuis une décennie.