Le contexte actuel, où même si l’été approche à grands pas, des restrictions sévères sont encore en vigueur dans diverses régions du pays pour limiter la propagation de la COVID-19, installe incertitude et doute dans la population canadienne.
C’est ce que révèle le Sondage annuel sur les dépenses estivales de CPA Canada (Comptables professionnels agréés du Canada), réalisé du 19 au 30 avril dernier.
Interrogés au sujet de leurs projets de vacances, les répondants au sondage sur les dépenses de l’été 2021 montrent de la prudence et de l’incertitude : 30 % ne prévoient pas prendre de vacances, et 35 % sont encore incertains ou retardent toute décision à cet effet.
De plus, 15 % entendent ne pas s’éloigner de la région où ils vivent, et seuls 22 % comptent voyager à l’extérieur de leur région immédiate.
Parmi ces 22 % :
- 71 % prévoient de rester dans leur province ou territoire;
- 36 % entendent séjourner dans une autre province ou territoire;
- 14 % comptent se rendre aux États-Unis;
- 10 % projettent d’aller ailleurs qu’au Canada ou aux États-Unis.
Pas de vacances cet été pour 30 % des répondants
Du côté des dépenses, 35 % s’attendent à ce qu’il leur en coûte davantage pour faire le plein et se déplacer que l’été dernier, et 18 % prévoient de débourser plus pour de courtes vacances. Toutefois, seuls 22 % entendent dépenser plus pour les voyages et les vacances qu’à l’été 2020.
« Une grande proportion de la population canadienne prévoit ne pas prendre de vacances ou retarde sa décision à ce sujet, dit Doretta Thompson, chef du développement de la littératie financière à CPA Canada. En fait, 30 % des répondants ont dit qu’ils ne prendront pas de pause cet été. À une question semblable en 2019, seuls 18 % avaient affirmé qu’ils ne comptaient pas prendre de vacances. »
La nourriture ponctionnera plus d’argent
Le sondage révèle que 34 % des répondants prévoient de consacrer plus que l’été dernier aux rénovations et travaux d’entretien à la maison, et 22 %, aux divertissements. La plus grande hausse est toutefois attendue du côté de la nourriture, alors que 43 % des répondants croient qu’ils dépenseront plus dans cette catégorie qu’à l’été 2020.