Édition spéciale. Du Canada au Maroc en passant par l’Europe, les restrictions de voyage se multiplient pour contenir la propagation alarmante du variant Omicron du coronavirus face à laquelle les dirigeants européens tentent jeudi de se coordonner.
Agence France-Presse
La France a ainsi annoncé jeudi rétablir à partir de samedi l’obligation de justifier des motifs impérieux pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni, à l’approche des fêtes de fin d’année.
Confronté à une flambée des contaminations liée au variant Omicron, le Royaume-Uni a enregistré mercredi 78 610 nouveaux cas positifs en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie en 2020, selon des chiffres officiels.
La validité des tests au départ du Royaume-Uni est réduite de 48 à 24 heures et un système d’isolement à l’arrivée en France est également instauré, a annoncé le gouvernement français, tout en appelant tous les voyageurs à reporter leur voyage au Royaume-Uni.
« Selon les propres termes du gouvernement britannique, le Royaume-Uni va se confronter à un « raz-de-marée » lié au variant Omicron dans les prochains jours » a déclaré le gouvernement français.
L’objectif de ces restrictions est de ralentir au maximum l’arrivée de cas de variant Omicron sur notre sol, le temps qu’on vaccine avec des doses de rappel, a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur les ondes de BFMTV et RMC.
M. Attal a indiqué que 240 cas du variant Omicron ont été détectés, mais estimé qu’il y en a probablement plus en France. Près de 3000 patients sont actuellement en réanimation dans le pays et le chiffre devrait atteindre 4000 au moment des fêtes de fin d’année, selon lui.
Un conseil de défense sanitaire doit se tenir vendredi après-midi, à l’heure où de nouvelles mesures de lutte contre la propagation de la COVID-19 sont sur la table.
L’Europe tente de coordonner sa réponse
À Bruxelles, la difficile coordination face à la progression du nouveau variant est au cœur du sommet des dirigeants des Vingt-Sept jeudi, alors qu’Omicron pourrait devenir dominant en Europe d’ici mi-janvier, selon la Commission européenne.