Pour le troisième trimestre de l’exercice 2024, Transat A.T. Inc. a enregistré une baisse significative de ses résultats financiers.
Selon un communiqué, les revenus ont atteint 736,2 millions $, en diminution de 1,4 % par rapport à l’année précédente.
Cette baisse est attribuée à une réduction des revenus aériens unitaires, malgré une augmentation de 2,8 % du trafic exprimé en passagers-milles payants.
Le BAIIA ajusté a chuté à 41,3 millions $, contre 114,8 millions $ au trimestre correspondant de l’année précédente. Cela représente une diminution de 64 %.
La perte nette pour la période s’élève à 39,9 millions $ (1,03 $ par action), comparativement à un bénéfice net de 57,3 millions $ (1,49 $ par action) l’an passé.
Les flux de trésorerie disponibles sont également négatifs, atteignant -168,7 millions $, contre 52,1 millions $ pour la même période en 2023.
Malgré ces défis, Transat a vu une légère augmentation de 1 % des dépôts reçus des clients pour des voyages à venir, qui s’élèvent désormais à 825,8 millions $.
De plus, la compagnie a été honorée pour la sixième fois en tant que Meilleure compagnie aérienne loisirs au monde aux World Airline Awards de Skytrax.
La présidente et cheffe de la direction, Annick Guérard, a souligné que les résultats reflètent les pressions économiques et concurrentielles persistantes dans le secteur.
Nouvelle stratégie pour renforcer la rentabilité
Pour améliorer ses pratiques opérationnelles et assurer une croissance rentable à long terme, Transat a lancé le Programme Élévation. Ce programme vise à augmenter le BAIIA ajusté annuel de 100 millions $ au cours des 18 prochains mois.
« Les résultats du troisième trimestre de Transat s’expliquent par l’évolution des conditions de marché et par les pressions qui persistent sur l’ensemble du secteur, des tendances évoquées récemment par d’autres transporteurs », a déclaré Annick Guérard.
« La demande pour le voyage loisir demeure soutenue, comme en témoigne la croissance du trafic. Néanmoins, les consommateurs se montrent de plus en plus prudents au niveau de leurs dépenses en raison de l’incertitude économique en cours. L’augmentation de la capacité généralisée au sein de l’industrie n’a fait que renforcer les pressions concurrentielles et a eu un impact négatif sur les revenus aériens unitaires. »
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