Le transporteur lituanien a annoncé la cessation des opérations de ses filiales allemandes et polonaises et cherche en urgence de nouveaux investisseurs afin de continuer à survoler le ciel européen. La compagnie aérienne, spécialiste des vols nolisés, annonce ainsi une restructuration qui, espère-t-elle, pourra la sauver.
Le 24 octobre 2018, les dirigeants de la compagnie ont déposé une demande d’insolvabilité auprès de la réglementation lituanienne. Cette décision fait suite à la cessation d’activité des deux filiales de la compagnie, criblées de dettes. Small Planet Allemagne et Small Planet Pologne ont respectivement arrêté de voler les 2 novembre et 8 octobre 2018.
Cette recherche de nouveaux investisseurs est une étape cruciale pour la société afin de la protéger des difficultés financières. Pour elle, les faillites de ses filiales allemandes et polonaises ne seraient dues qu’à une incapacité à gérer une croissance rapide et une charge de coûts croissante.
Pour les tour-opérateurs français, c’est un coup dur. Ils étaient nombreux à s’être rapprochés de la low-cost d’Europe de l’Est, attirés par ses tarifs compétitifs. Ce sont donc Fram, Look Voyages, Thalasso n°1, Jet tours et Héliades qui se retrouvent dans l’attente.
Afin de rassurer son monde, le dirigeant, Kristijonas Kaikaris rappelle qu’«Il y a une différence majeure entre la restructuration des entreprises polonaises et allemandes et la situation de l’entreprise en Lituanie.»
Présente sur le territoire français depuis 2013, la compagnie lituanienne avait été élue, en 2015, compagnie aérienne la moins appréciée des passagers par la Civil Aviation Authority (CAA). Ces critiques acerbes provenaient des nombreuses plaintes des passagers déposées après les retards et annulations de vols.