La récente décision des dirigeants d’Air Canada de rembourser volontairement leurs primes est un cas incroyablement rare de volte-face dans les dossiers de rémunération d’entreprise, a observé lundi un économiste. Le Devoir
David Macdonald, économiste principal au Centre canadien de politiques alternatives, affirme qu’il est inhabituel qu’un tollé du public réussisse à pousser les membres d’une haute direction à rembourser leurs primes. « Dans la plupart des cas, c’est un jour ou deux de mauvaise presse, puis le monde continue de tourner, et la rémunération des dirigeants continue d’augmenter », a observé lundi M. Macdonald lors d’une entrevue.
« Ce n’est que dans des cas extrêmes, comme celui-ci, que les chefs de la direction et autres membres de direction sont poussés par la honte à rendre leur argent. »
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