Dimanche dernier, la police des frontières néerlandaise a dû intervenir lorsque des voyageurs inquiets de rater leur vol s’en sont pris à des employés de sécurité. Et voilà qu’une menace d’action dite « à grande échelle » plane sur la tête de l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, l’un des plus occupés en Europe.
La nouvelle provient de l’Agence France-Presse.
« Quelque chose doit changer, nous ne pouvons pas continuer comme ça », a déclaré Joost van Doesburg, porte-parole du syndicat FNV, qui représente la majorité du personnel syndiqué à Schiphol, s’inquiétant du fait que « les voyageurs et les travailleurs tombent littéralement de fatigue ».
« Si nous n’avons pas d’accord, nous commencerons par une action syndicale le 1er juin, y compris des arrêts de travail », a-t-il ajouté, alors que le FNV doit à nouveau rencontrer des responsables de l’aéroport mercredi.
Moins d’employés, plus de voyageurs
Schiphol et la compagnie aérienne nationale néerlandaise KLM sont aux prises avec des pénuries de personnel alors que le nombre de passagers ne cesse d’augmenter depuis l’abandon en mars de la plupart des restrictions sanitaires.
Dimanche et lundi, après que les passagers aient fait face à de longues files d’attente dans l’un des aéroports les plus fréquentés d’Europe, le PDG de Schiphol, Dick Benschop, a devancé son retour du Forum économique de Davos (Suisse) pour tenter de régler le problème.
Les compagnies aériennes, dont KLM, ont également mis en garde contre les retards et les annulations et averti des risques de temps d’attente plus longs.
Les autorités s’inquiètent, soulignant qu’il est peu probable que la pénurie de personnel soit réglée d’ici les vacances d’été, ont rapporté les médias néerlandais.