Pattie Gillet du Philadelphia Convention and Visitors Bureau (PHLCVB) nous l’avait promis et nous l’avons sans aucun doute constaté : on peut manger comme des rois à Philadelphie.
En voyage de familiarisation dans la ville américaine, l’équipe invitée, dont votre journaliste d’Open Jaw Québec, a poursuivi sa tournée des spécialités culinaires de la ville.
Des restaurants gastronomiques à la cuisine de quartiers, nos papilles gustatives ont été agréablement chatouillées tout au long de notre séjour.
Chez My Loup, restaurant tenu par le chef Alex Kemp, un Canadien qui a notamment travaillé dans les cuisines québécoises de la cabane à sucre Au pied de cochon, chez Joe Beef et au Vin Papillon, tous des établissements reconnus pour la qualité de leur cuisine.
Puis au Vernick Fish, restaurant de poissons et de fruits de mer de l’hôtel Four Seasons, dont le chef a déjà gagné un prestigieux prix culinaire James Beard. Les deux endroits peuvent être chaudement recommandés aux clients à la recherche de restaurants haut de gamme.
Une mention doit aussi être accordée au tour culinaire StrEATS of Philly, mené à pied dans le quartier italien par la chef Jacquie Peccina-Kelly, une résidente du quartier depuis son enfance. Cette activité est intéressante par ses anecdotes, et très remplissante! On a l’impression en quittant chef Jacquie de faire un peu partie de la famille.
Pas seulement l’estomac
Mais comme le dit Pattie Gillet, Philadelphie ce n’est pas que ce qu’on y mange.
«Philadelphie a tellement de choses à offrir. Les sports, la culture. Elle a tout ce que New York ou Boston possèdent, mais à plus petite échelle. Et pour ceux qui sont intéressés par la culture amish, le comté de Lancaster, où ils se trouvent, n’est qu’à une heure et demie en voiture», dit-elle.
Les fous de sport pourront trouver leur bonheur à Philadelphie. La ville peut se vanter d’avoir des équipes professionnelles de hockey, de football, de basketball, de baseball et de soccer.
Et les Philadelphiens sont des partisans purs et durs. Les Eagles, l’équipe de football, a perdu un match pendant notre séjour, et littéralement tout le monde que l’on rencontrait le lendemain en discutait, de la gérante de l’hôtel au chauffeur de taxi.
«On est tellement fiers de nos victoires qu’il y a des endroits qui offrent des cafés gratuits le lendemain d’un match gagnant», lance Pattie.
La ville compte aussi de très nombreux musées, mais également un orchestre symphonique, dont le chef d’orchestre est nul autre que Yannick Nézet-Séguin, aussi chef de l’Orchestre métropolitain de Montréal.
«C’est facile pour les Canadiens de se rendre ici, poursuit Pattie. Il y a des vols directs de Toronto, Montréal et Québec. On peut prendre le train avec Amtrak ou conduire. Philadelphie est à deux heures au sud de New York», indique-t-elle.
Le vol direct d’American Airlines à partir de Québec est une nouveauté cette année. Jusqu’au 26 octobre, et de retour l’été prochain, la compagnie aérienne propose deux vols quotidiens sans escale reliant les deux villes.
Comment s’y retrouver
Les agents désirant organiser des voyages de groupe à Philadelphie «peuvent toujours appeler le Philadelphia Convention and Visitors Bureau», assure Pattie Gillet.
Le site Web de l’organisation propose aussi de nombreuses informations pertinentes sous l’onglet Travel Trade. Propositions d’itinéraires, suggestions d’hôtels, de restaurants et de tours, liste des principaux événements à venir; il est possible d’avoir une bonne idée des possibilités qu’offre la ville en le consultant.
(Photos: Isabelle Maltais)