Des manifestations violentes, organisées par des personnes contestant le pouvoir en place et ayant causées la mort d’au moins six personnes, forcent une centaine de passagers de Transat à rester au complexe Royal Decameron, à Haïti.
Le transporteur s’est vu dans l’obligation d’annuler le transfert vers la capitale, étant dans l’incapacité d’assurer la sécurité des passagers pendant le trajet d’une heure et demie qui les sépare de l’aéroport.
Jeudi matin, la compagnie aérienne a déclaré avoir «un appareil de disponible et en attente pour rapatrier nos clients, si les routes pour se rendre à l’aéroport se libèrent et sont sécuritaires». Une représentante de Transat demeure également à l’hôtel, en tout temps, afin d’informer les clients de l’évolution de la situation.
«Pour des questions logistiques et concernant le nombre de clients à évacuer, nous privilégions un transport par voie terrestre, plus sûr que l’évacuation par hélicoptère», a mentionné la directrice des relations publiques de Transat, Debbie Cabana.
Transat a suspendu la vente des forfaits sur la Côte des Arcadins, jusqu’à la fin du mois.