Riviera Maya: gel des tarifs hôteliers jusqu’en juin

Alléguant que l’insécurité et l’arrivée de sargasses, à un rythme annuel, ont assombri l’image de la région, la vice-présidente de l’Association hôtelière de la Riviera Maya, Andrea Lotito, a annoncé que les propriétés de la région gèleront leurs tarifs jusqu’en juin prochain. C’est plus de 46 000 chambres d’hôtels qui sont concernées. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à mousser le nombre de visiteurs sur la côte caraïbe du Mexique.

C’est ce que rapporte le Mexico News Daily dans un article diffusé aujourd’hui (2 décembre). «À cause de la publicité négative, il est difficile d’attirer les touristes des États-Unis et du Canada», a souligné Madame Lotitoen ajoutant que la popularité croissante des locations de vacances (via des sites comme Airbnb) a également fait du tort à l’industrie hôtelière de Quintana Roo.

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En 2019, les hôtels ont enregistré des taux d’occupation plus bas et ce, dans la plupart des destinations.

Le président de l’Association mexicaine des Hôtels et Motels, Juan José Fernández Carillo, a pour sa part déclaré que la flambée de violence à Culiacán, Sinaloa, engendrée par une chasse à l’homme pour capturer l’un des fils de Joaquín «El Chapo» Guzmán ainsi que par d’autres actes violents qui se sont produits ailleurs dans le pays, a sali la réputation du Mexique.

Invité à se prononcer au cours de la réunion nationale de l’association, qui s’est déroulée à Tampico, Tamaulipas, il a affirmé que les perceptions à l’échelle internationale en regard de la sécurité au Mexique sont à la mesure des pays qui sont en guerre.

«Voilà pourquoi les touristes du pays et de l’étranger ne voyagent pas. Pour toutes les destinations concernées, le déclin du taux d’occupation n’affecte pas seulement les propriétaires de ces hôtels, mais également les affaires et les fournisseurs [de service] qui vivent du tourisme. Le gouvernement fédéral est responsable de la sécurité et il doit l’améliorer» a ajouté M. Fernández.

Le président de l’association hôtelière a aussi souligné que les propriétaires des hôtels traversent une période difficile également en raison du ralentissement économique et des tarifs élevés d’électricité.

«Certains hôtels qui, dans le passé, payaient 300 000 pesos pour l’électricité, payent cette année un montant plus élevé, soit de 1,2 million de pesos. Ils ne peuvent pas investir ou promouvoir leur établissement parce que les services [qu’ils ont à payer] sont chers.»

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Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.