Michael Rousseau est passé de ceci mardi : « J’ai été capable de vivre à Montréal 14 ans sans parler français et je pense que c’est tout à l’honneur de Montréal », à cela aujourd’hui : « Je présente mes excuses à ceux que mes propos ont offensés. »
« C’est insultant! » – François Legault
Depuis deux jours, médias francophones du Québec, défenseurs de la langue française et politiciens de la province sont en furie.
C’est qu’il y a une controverse, celle entourant, non seulement le discours du président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau, prononcé uniquement en anglais, mardi dernier, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, mais le fait que celui-ci assume complètement son statut d’unilingue anglophone.
« Je ne crois pas que M. Rousseau connaît, comprend son rôle en tant que PDG d’une entreprise qui est assujettie à la Loi sur les langues officielles et qui est basée au Québec » a déclaré le leader parlementaire du Parti libéral, André Fortin, et dont les propos et les faits sont rapportés par Radio Canada dans ce dossier.
Michael Rousseau apporte des précisions…
Il y a moins d’une heure, Air Canada a acheminé aux médias cette déclaration de Monsieur Rousseau :
« Je souhaite apporter des précisions au sujet d’une déclaration faite au cours de mon échange avec les médias hier.
« Comme je l’ai mentionné aux journalistes, j’aimerais pouvoir parler français. Je tiens à clarifier que je ne voulais d’aucune façon manquer de respect à l’égard des Québécois et des francophones de tout le pays.
« Je présente mes excuses à ceux que mes propos ont offensés.
Michael Rousseau s’engage à améliorer son français
« Je m’engage aujourd’hui à améliorer mon français, langue officielle du Canada et langue d’usage au Québec, tout en relevant les importants défis commerciaux qu’affronte Air Canada alors que nous sortons de la pandémie et passons au stade de la reconstruction pour un retour à la normale.
« Le siège social de cette entreprise emblématique est situé à Montréal et c’est une source de fierté pour moi comme pour toute mon équipe de direction.
« Je réitère l’engagement d’Air Canada à faire preuve de respect à l’égard du français et, en tant que leader, je donnerai le ton. »
