« La flambée du prix du carburéacteur devrait avoir une incidence sur le tarif demandé aux passagers – du moins en partie – même si la concurrence s’intensifie entre les transporteurs à bas prix. »
La Presse Canadienne rapporte cet avis obtenu hier lundi de la part de Bob Cummings, le nouveau président du transporteur aérien Swoop, la filiale à bas prix de WestJet.
En entrevue, Monsieur Cummings a indiqué que « les transporteurs à bas prix tentaient de minimiser l’impact des coûts de main-d’œuvre et de carburant sur les tarifs aériens, mais que les forces du marché laissaient toujours une marque.
« Nous nous adaptons toujours, presque en temps réel, à ces forces du marché lorsque les coûts des intrants augmentent. Et ils doivent vraiment se répercuter pour que l’entreprise soit en bonne santé financière.
« Nous ferons tout notre possible pour minimiser cela et avoir des tarifs abordables » a-t-il souligné.
Hausse inévitable
Le scepticisme vole toutefois aux côtés des avions de Swoop : la volonté d’être concurrentiel, surtout quand on évolue dans le domaine du bas prix aérien, ne pourra pas éviter aux voyageurs de devoir payer plus cher :
« Quels transporteurs sont assez forts pour avoir la capacité d’absorber ces niveaux de prix? », s’est demandé John Gradek, directeur du programme de gestion de l’aviation de l’Université McGill.
« Cela augmentera la consommation de trésorerie, cela affectera la rentabilité » a-t-il souligné à la Presse Canadienne.