Alors que les manifestations contre la présidence ont repris ce mercredi, certains accès aux sites touristiques comme le Machu Picchu ont été suspendus, rapporte Le Figaro dans son édition d’aujourd’hui.
Nouvelle alerte pour les touristes qui voudraient se rendre au Pérou. Ce mercredi 4 janvier, les manifestations réclamant la démission de l’actuelle présidente du pays, Dina Boluarte, ont repris dans plusieurs régions, après une pause pendant les fêtes de fin d’année.
En prévision de potentiels blocages, la liaison ferroviaire entre Cusco et la célèbre citadelle inca du Machu Picchu a été suspendue mercredi par précaution, pour une durée indéterminée, a fait savoir la compagnie PeruRail, dans un communiqué.
L’objectif de cette mesure est d’assurer la sécurité des visiteurs sur place.
Déjà mardi, 2 000 touristes ont été évacués du site, selon l’AFP.
L’accès à la citadelle inca et aux parcs archéologiques restait encore possible mercredi, malgré les manifestations, a assuré le ministère de la Culture.
Rappelons qu’à la mi-décembre, plusieurs centaines de touristes se sont retrouvés bloqués au pied du Machu Picchu, après l’arrêt des trains en raison des troubles sociaux.
Pour l’heure, la police et l’armée gardent les bâtiments publics et les aéroports.
Dans ce contexte tendu, le ministère des Affaires étrangères britannique vient de renouveler ses conseils de prudence pour les voyageurs étrangers.
« Vous devez faire particulièrement attention à éviter toutes les zones de manifestations. Si possible, vous devez rester dans un endroit sûr. Vous devez également surveiller les médias locaux, y compris via le flux des réseaux sociaux », a-t-il fait savoir répétant que l’accès à certaines parties du pays pouvait « ne pas être possible ».
Sur son site web, le gouvernement du Canada a aussi mis à jour ses conseils aux voyageurs concernant la sécurité au Pérou en lien avec la situation politique.
On conseille de faire preuve d’une grande prudence au Pérou « en raison du taux de criminalité élevé, des conflits sociaux et des grèves qui peuvent survenir partout dans le pays ».
Des avertissements régionaux d’éviter tout voyage non essentiel sont en vigueur dans les départements suivants en raison des manifestations violentes liées à la situation politique :
- Arequipa;
- Cuzco, y compris la Vallée sacrée et le Machu Picchu;
- Puno.