Arajet : profil et stratégie pour que la lune de miel soit longue et réussie

Open Jaw Québec participe en ce moment au lancement du vol Montréal-Santo Domingo, sur les ailes d’Arajet, et pour lequel les autorités dominicaines ont greffé un court séjour à Santo Domingo et Juan Dolio, histoire de faire valoir du même coup le potentiel de la destination de la République dominicaine.

Nous croyons que se familiariser avec un nouveau transporteur passe aussi par une visite attentive de la plateforme de réservation.

En date de cette semaine, le site https://promos.arajet.com/en/flights-from-canada affiche la mention suivante:

Le site propose des tarifs en dollars américains et présente son contenu en quatre langues : espagnol, anglais, portugais et français. Il faut donc sélectionner « Canada » pour accéder à la page en français à l’adresse canadienne https://www.arajet.com/ca/

Et une fois avoir sélectionné « Montréal Canada aéroport Pierre Elliott Trudeau Intl. YUL », on accède au calendrier des vols qui présente la fréquence actuelle (quatre vols par semaine) et les jours des vols de Montréal : les mardis, mercredis, vendredis et samedis.

Capture d’écran

On remarque également que cette plateforme d’Arajet propose, oui, des vols secs, mais aussi des combinés Vol & Hôtel et la location de voiture.

Miser sur les deux sens

Nous constatons également que la stratégie d’Arajet, pour assurer son succès, passe aussi par la promotion du Canada.

Car si les vols doivent être remplis dans un sens, ils doivent l’être aussi dans l’autre.

Capture d’écran

Arajet c’est…

-une entreprise qui a un an

-une compagnie aérienne à bas prix, établie en République dominicaine

-une flotte de 10 avions (Arajet aurait déjà commandé 20 avions supplémentaires à Boeing)

-22 destinations dans 15 pays

-pour le marché canadien, des vols vers/de Montréal et Toronto, du moins pour cet automne et cet hiver

-des vols aller simple avec le Canada annoncés par le transporteur « à partir de 98 $ »

-un modèle d’affaires basé sur des vols entre des aéroports éloignés et la plaque tournante de la compagnie aérienne, à Santo Domingo, la capitale du pays

-plus de la moitié des plus de 10 000 billets d’Arajet vendus jusqu’à présent aux Canadiens sont destinés à d’autres destinations dans les Caraïbes, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, selon les infos obtenues par la Presse Canadienne, et incluant une correspondance depuis la République dominicaine

-un transporteur pour qui, toujours selon la Presse Canadienne, la plus grande disponibilité du Boeing 737 Max 8, entendons ici un fuselage étroit de 189 sièges, a permis de développer les liaisons avec le Canada.

Notre journaliste est l’invitée de l’Office de promotion touristique de la République dominicaine à Montréal.

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Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.