La Jamaïque était à l’honneur jeudi à l’hôtel Intercontinental de Montréal, dans le cadre de la Jamaica Travel Expo. Tout premier événement de ce genre à être organisé au Canada par l’Office du tourisme de la Jamaïque, il visait à rappeler l’offre touristique du pays et à mettre en lumière ses nouveautés.
«Plusieurs nouveaux hôtels ont vu ou vont voir le jour et de nombreuses chambres ont été ajoutées dans les hôtels déjà existants. Alors on s’est dit : Pourquoi ne pas informer nos agents de voyage?», explique Émilie Giguère, directrice du développement des affaires pour le Québec à l’Office du tourisme de la Jamaïque.
Après Calgary mardi, et avant Toronto vendredi, les principaux groupes touristiques présents sur l’île des Caraïbes sont donc passés dans la métropole québécoise faire un exposé de ce qu’ils offrent aux visiteurs. Des habitations toutes plus luxueuses les unes que les autres ont défilé sous nos yeux.
Une vie de rêve
Canlink, par exemple, propose la location de villas de 2 à 7 chambres avec accès à une piscine, à des terrains de tennis et de golf, et où la nourriture est préparée par un chef attitré spécifiquement à la résidence. Un majordome est aussi présent pour répondre à tous les désirs des maîtres de la maison.
Peu de villas sont louées en Jamaïque par des Québécois pour le moment. «C’est un créneau à développer», pense Émilie Giguère.
Guy Archambault, le directeur du développement des affaires de Sandals and Beaches pour le Québec, vante pour sa part des forfaits «ultra tout inclus 5 étoiles» avec des hôtels «reconnus pour leur gastronomie».
«La plongée sous-marine, le golf, le ski nautique et même le pourboire sont inclus», détaille-t-il.
Le Sandals Royal Caribean de Montego Bay offre quant à lui des villas sur pilotis entourées d’une eau turquoise digne des plus belles îles du Sud.
«Pas besoin d’aller à Tahiti. Quatre heures de vol et vous avez un village sur pilotis», remarque M. Archambault.
Selon lui, la formule est tellement populaire qu’il faut réserver deux ans et demi à l’avance. L’entreprise songerait d’ailleurs à construire de nouveaux villages de ce type.
Peu de villas sont louées en Jamaïque par des Québécois pour le moment. «C’est un créneau à développer», pense Émilie Giguère.
Jusqu’à ce que la mort nous sépare
La Jamaïque se veut également une destination de choix pour les mariages. Presque tous les intervenants ont souligné qu’ils proposaient l’organisation de cette cérémonie aux futurs époux.
Julia Ventura, du groupe des hôtels Palladium, a notamment concentré sa présentation uniquement sur les différents scénarios possibles, de la célébration sur la plage à la salle de bal pouvant contenir jusqu’à 800 personnes.
Et les nouveautés?
«La grande nouvelle pour Sandals, c’est qu’on va offrir quatre nouvelles suites avec piscine au Sandals Negril», indique Guy Archambault.
Ces suites pourront être louées à partir du 24 novembre.
M. Archambault mentionne également le Sandals Dunn’s River, à Ocho Rios, un tout nouvel hôtel ouvert en mai qui offre les premières chambres jamaïcaines de la chaîne venant avec «sky pool», soit des chambres situées sur les étages avec piscine privée sur la terrasse.
Cet hôtel propose aussi des chambres avec terrasses sur le toit munies de divans et de télescopes, ainsi qu’une équipe de concierges qui peuvent fournir aux clients des informations sur l’astronomie.
De leur côté, les Princess Hotels and Resorts doivent ouvrir un centre de villégiature de 1005 suites avec vue sur la mer au printemps 2024, dans la région de Negril, à Green Island. Il est prévu que plus de 1000 autres suites devraient ensuite s’ajouter à l’ensemble.
Le complexe comprendra ultimement un centre des congrès et un casino. «C’est le premier hôtel du pays à recevoir un permis pour un casino. On ignore toutefois pour le moment sa date d’ouverture», précise Kareen Hall, la directrice des ventes et du marketing chez Princess Hotels and Resorts.
Avec l’ouverture du RIU Palace Aquarelle en été 2024 près de Falmouth, l’offre touristique jamaïcaine se fait de plus en plus abondante et suit la tendance mondiale. «Le monde du voyage est en ébullition», se réjouit Guy Archambault.